Conduire sans permis va devenir plus risqué en Polynésie. La direction des transports terrestres travaille actuellement sur un projet de loi du pays pour renforcer la sanction. D'une simple amende, le défaut de permis pourrait coûter un an de prison au contrevenant.
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En 2015, 1200 personnes ont été contrôlées sans permis en Polynésie française…après la modification du code de la route qui est entrée en vigueur le 1er Avril 2014, le pays a décidé de proposer une nouvelle loi de pays pour "dissuader" les fraudeurs.
"Pas de prévention sans répression", pour les spécialistes de la sécurité routière, qui applaudissent des deux mains. Le non respect du code de la route reste en effet la première cause d'accident en Polynésie. L'alcool étant un facteur aggravant, surtout chez les moins de 25 ans, les plus touchés par les accidents mortels.
En plus du défaut de permis qui devrait être sanctionné d'une peine pouvant aller jusqu'à un an de prison, le "refus d'obtempérer" fait aussi désormais partie de la liste des délits. L'an dernier lors d'un contrôle routier à Moorea, un conducteur a provoqué un accident mortel en forçant un barrage de gendarmerie. L'acte serait donc passible dans la nouvelle loi de trois ans d'emprisonnement. Aucune date d'étude du projet de loi à l'assemblée n'a pour l'instant été arrêtée.
Nino Bonis, délégué à la sécurité routière auprès du procureur :
André Putoa, agent de la direction des transports terrestres :
"Pas de prévention sans répression", pour les spécialistes de la sécurité routière, qui applaudissent des deux mains. Le non respect du code de la route reste en effet la première cause d'accident en Polynésie. L'alcool étant un facteur aggravant, surtout chez les moins de 25 ans, les plus touchés par les accidents mortels.
En plus du défaut de permis qui devrait être sanctionné d'une peine pouvant aller jusqu'à un an de prison, le "refus d'obtempérer" fait aussi désormais partie de la liste des délits. L'an dernier lors d'un contrôle routier à Moorea, un conducteur a provoqué un accident mortel en forçant un barrage de gendarmerie. L'acte serait donc passible dans la nouvelle loi de trois ans d'emprisonnement. Aucune date d'étude du projet de loi à l'assemblée n'a pour l'instant été arrêtée.
Nino Bonis, délégué à la sécurité routière auprès du procureur :
André Putoa, agent de la direction des transports terrestres :
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Natacha Szilagyi / Patrick Tsing Tsing / Mirko Vanfau