Les opérations de pulvérisation ont débuté ce vendredi 22 mars dans le quartier de Papeete où un habitant a contracté la dengue de type 2.
•
Elle rôde dans le Pacifique... Depuis deux ans, la dengue a pris ses quartiers en Nouvelle-Calédonie. Elle est aussi en Polynésie française. Un cas a été détecté dans un quartier de l'est de Papeete. Ce vendredi matin, les autorités sont passées à l'action. Une opération de pulvérisation a eu lieu, une deuxième opération aura lieu ce lundi 25 mars. Il faut coûte que coûte éviter qu’une épidémie se déclenche. On a encore en mémoire les épidémies de zika ou chikungunya en 2013 et 2014. Elles avaient fait de nombreuses victimes et avaient coûté chacune 1 milliard 200 millions de Fcfp au Pays.
Mais, ce vendredi matin, il semble que la population d'un quartier de Taunoa n'était pas préparée à ce traitement de choc à l'heure du réveil. "On m'a dit on va pulvériser dedans (ndrl : la maison), c'est pour ça que j'ai ouvert la porte, sinon je n'allais pas ouvrir.", confie un riverain. Le neurotoxique utilisé pour ces pulvérisations élimine les insectes mais n'est pas sans conséquences pour l'homme. Pour la direction de la Santé, cet inconvénient pèse peu face à la conséquence d'une épidémie. "Il y a beaucoup moins de risque de faire une pulvérisation ponctuelle, surtout qu'on prévient les gens, (...) que des conséquence sanitaires d'une épidémie qui seraient bien plus conséquentes", explique Marine Giard responsable du bureau de veille sanitaire
Mais, ce vendredi matin, il semble que la population d'un quartier de Taunoa n'était pas préparée à ce traitement de choc à l'heure du réveil. "On m'a dit on va pulvériser dedans (ndrl : la maison), c'est pour ça que j'ai ouvert la porte, sinon je n'allais pas ouvrir.", confie un riverain. Le neurotoxique utilisé pour ces pulvérisations élimine les insectes mais n'est pas sans conséquences pour l'homme. Pour la direction de la Santé, cet inconvénient pèse peu face à la conséquence d'une épidémie. "Il y a beaucoup moins de risque de faire une pulvérisation ponctuelle, surtout qu'on prévient les gens, (...) que des conséquence sanitaires d'une épidémie qui seraient bien plus conséquentes", explique Marine Giard responsable du bureau de veille sanitaire