La Dépêche de Tahiti en grève

Il n'y a pas de Dépêche de Tahiti chez votre marchand de journaux ce jeudi 23 novembre... Les négociations de mercredi n'ayant pas abouti, la grève au journal est en effet effective depuis minuit.
Trois préavis avaient été déposés la semaine dernière dans les sociétés de distribution, d'imprimerie et dans la société éditrice. Les employés soutenus par la CSIP et O Oe To Oe Rima dénoncent notamment la création de sociétés "fantômes" qui serviraient à faire disparaître les sociétés existantes et leurs salariés.

"Hier soir ( mercredi ndlr),  nous avons été baladés, ils n'ont pas pris au sérieux nos revendications", explique Stanley Sanford, délégué suppléant C.S.I.P. "Le plus important pour nous est de parler de l'avenir de nos collègues qui vont perdre leur travail", poursuit Stanley Sanford qui demande le respect de la "dignité humaine" et du "code du travail".

Interview


Les salariés du plus vieux quotidien de Polynésie française sont inquiets, depuis l’annonce de l’externalisation de l’impression de leur quotidien, de leur magazine et de leur gratuit chez la concurrence.

Inquiets également depuis l’annonce de mesures de reclassement du personnel. Les  deux syndicats dénoncent aussi le recours aux patentés en lieu et place de salariés permanents, la  suppression du treizième mois, de la prime d’ancienneté de la carte de presse.
La Dépêche de Tahiti en grève