L’aéroport est toujours fermé aux vols internationaux. Pour redonner un peu de souffle aux commerçants de la plateforme, la boutique duty free a rouvert ses portes mais pour les clients locaux. Du coup elle a du réinstaurer les taxes en vigueur dans le pays. Ambiance.
•
File d’attente dans le hall de l’aéroport
La foule des grands jours était de retour ce Jeudi matin à l’aéroport de Tahiti-Faa’a mais pas devant les comptoirs d’enregistrement. La boutique Tahiti Duty Free a ouvert ses portes au grand public, ce qui a créé une grande file d’attente dans le hall. Les Polynésiens ont donc bien reçu l’appel lancé hier soir par Aéroport de Tahiti (ADT) sur sa page facebook. Les premiers étaient déjà là bien avant l’ouverture, tous attirés par l’aubaine.
Les prix sont presque les mêmes qu’ailleurs […] mais y’a des alcools qu’on ne trouve pas partout – un client
Duty free avec taxes
Les bonnes affaires ne sont pas si bonnes que ça car pour ouvrir à la clientèle extérieure il a fallu réinstaurer les taxes en vigueur sur le territoire. Les prix sont donc sensiblement identiques à ceux des autres commerces. Seuls l’alcool, les chocolats, la parfumerie et la maroquinerie ont été proposés à la vente. Pas de cigarettes pour ne pas faire de concurrence aux autres enseignes de l’aéroport qui en vendent et qui n’ont pas encore rouvert.
Relancer l’activité
Il s’agit avant tout de redonner un peu de souffle aux enseignes commerçantes de l’aéroport de Tahiti-Faa’a depuis l’arrêt des vols internationaux. Le duty free est fermé depuis le 20 mars.
La boutique duty free devrait rester ainsi ouverte au grand public pendant 2 à 3 mois.On essaye d’inciter nos commerçants à rouvrir en fonction de l’évolution du trafic - Christian Antivackis, Directeur du développement commercial d’ADT
Progressivement les autres enseignes de la plateforme vont rouvrir leurs portes. La boutique éphémère redémarrera Lundi prochain avec des fabricants de masques en tissu.
Retrouvez l’interview de Christian Antivackis, Directeur du développement commercial d’ADT, interrogé par Corinne Tehetia et Hiro Terorotua :