Le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté aujourd’hui une résolution unanime pour mobiliser contre la progression foudroyante de l'épidémie d'Ebola en Afrique de l'Ouest, qualifiée de "menace pour la paix et la sécurité internationales".
C'est la première fois que le Conseil qualifie ainsi une urgence sanitaire et une des très rares fois dans son histoire où il se prononce sur une crise de santé publique. Il ne l'avait fait auparavant qu'à deux reprises, en votant des textes sur le Sida en 2000 et 2011.
Dans sa résolution le Conseil "décide que la progression sans précédent de l'épidémie d'Ebola en Afrique représente une menace pour la paix et la sécurité internationales".
Il "appelle les Etats membres à fournir une aide d'urgence" aux pays affectés par la maladie, en premier lieu la Guinée, la Sierra Leone et le Liberia: hôpitaux de campagne, médecins et infirmières, capacités logistiques et de transport aérien médicalisé...
Avant de voter, le Conseil avait entendu un émouvant appel à l'aide d'un infirmier libérien de Médecins sans frontières, Jackson Naimah. "Nous avons besoin de votre aide et nous en avons besoin maintenant", avait-il lancé. "S'il vous plaît, envoyez-nous des hélicoptères, des centres de soins, des lits d'hôpitaux et du personnel qualifié".
"J'ai l'impression que l'avenir de mon pays est en danger", a encore déclaré Jackson Naimah, dont une nièce et un cousin, tous deux infirmiers, sont décédés de la maladie fin juillet. "Nombreux sont mes amis proches, mes camarades de l'université et mes collègues qui sont morts ces derniers mois", a-t-il ajouté.
La résolution appelle les pays membres à "se mobiliser immédiatement" pour former du personnel médical et de laboratoire afin d'accélérer la détection et le traitement des cas suspects.
Le Conseil demande aussi de "lever les restrictions aux déplacements imposées à la suite de la flambée épidémique" et aux compagnies aériennes et maritimes de "maintenir leurs liaisons" avec les pays affectés.
Plusieurs compagnies aériennes ont décidé de ne plus desservir les pays touchés et certains des voisins de ces pays ont fermé leurs frontières.
Ces restrictions, souligne la résolution, "isolent encore davantage les pays touchés et entravent leurs efforts pour répondre à l'épidémie".
Le système onusien dans son ensemble doit "intensifier sa réponse à l'épidémie", ajoute le texte.
Source : AFP
Dans sa résolution le Conseil "décide que la progression sans précédent de l'épidémie d'Ebola en Afrique représente une menace pour la paix et la sécurité internationales".
Il "appelle les Etats membres à fournir une aide d'urgence" aux pays affectés par la maladie, en premier lieu la Guinée, la Sierra Leone et le Liberia: hôpitaux de campagne, médecins et infirmières, capacités logistiques et de transport aérien médicalisé...
Avant de voter, le Conseil avait entendu un émouvant appel à l'aide d'un infirmier libérien de Médecins sans frontières, Jackson Naimah. "Nous avons besoin de votre aide et nous en avons besoin maintenant", avait-il lancé. "S'il vous plaît, envoyez-nous des hélicoptères, des centres de soins, des lits d'hôpitaux et du personnel qualifié".
"J'ai l'impression que l'avenir de mon pays est en danger", a encore déclaré Jackson Naimah, dont une nièce et un cousin, tous deux infirmiers, sont décédés de la maladie fin juillet. "Nombreux sont mes amis proches, mes camarades de l'université et mes collègues qui sont morts ces derniers mois", a-t-il ajouté.
La résolution appelle les pays membres à "se mobiliser immédiatement" pour former du personnel médical et de laboratoire afin d'accélérer la détection et le traitement des cas suspects.
Le Conseil demande aussi de "lever les restrictions aux déplacements imposées à la suite de la flambée épidémique" et aux compagnies aériennes et maritimes de "maintenir leurs liaisons" avec les pays affectés.
Plusieurs compagnies aériennes ont décidé de ne plus desservir les pays touchés et certains des voisins de ces pays ont fermé leurs frontières.
Ces restrictions, souligne la résolution, "isolent encore davantage les pays touchés et entravent leurs efforts pour répondre à l'épidémie".
Le système onusien dans son ensemble doit "intensifier sa réponse à l'épidémie", ajoute le texte.
Source : AFP