Ce lundi 12 novembre, c'est la rentrée des classes... sur fond de grève. Les fonctionnaires de l’éducation souhaitent dire leur mécontentement contre la suppression de postes dans l’administration et l’éducation, et qui devrait selon eux toucher également la Polynésie française.
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Des perturbations sont à prévoir dans les écoles, collèges et lycées. L’Union Nationale des Syndicats Autonomes ainsi que le Syndicat Territorial des Instituteurs et Professeurs (Stip-AEP) appellent à la grève ce lundi 12 novembre. Un mouvement qui relaie celui de Métropole pour dire "non" au budget proposé en France par le ministre de l’Education nationale.
Un budget qui prévoit des suppressions de postes. "C'est notre cheval de bataille aujourd'hui car 40% de postes vont être supprimés dans l'Education nationale", explique la secrétaire générale de l’organisation syndicale de l’éducation Stip-AEP et directrice de l’école To’ata, à Papeete, Diana Yieng Kow, .
Là-bas, 11 enseignants sur 20 sont en grève ce lundi, et moins de la moitié des élèves sont venus en classe. Mais ça ne veut pas dire que c’est un jour d’enseignement de perdu, comme l'assure la 3e adjointe de la directrice, Avearii Puhetini.
Ce lundi matin, un sitting a été organisé sous les fenêtres du Vice-Rectorat à partir de 8h. Ils étaient nombreux à suivre ce mouvement.
Pour le moment, impossible d’avoir un chiffre global définitif mais des chiffres provisoires… Dans le 1er degré, on compte 52% de grévistes, dans le 2e degré : 24,35% de grévistes. A l’école Vaiaha de Faa’a, 60% des enseignants sont en grève, l’école est déserte, les parents ont pris leur disposition et il n’y a donc pas un seul élève sur place. Le directeur de l’école primaire, Félix Yau, regrette que l’on ne pense pas aux enfants en priorité…
Cette grève a aussi un impact sur la cantine. En effet, la cuisine centrale livre habituellement 4 200 repas par jour. Aujourd’hui, l’entreprise en livre 1 000 de moins, il a donc fallu un peu d’organisation pour gérer ça au mieux.
Un budget qui prévoit des suppressions de postes. "C'est notre cheval de bataille aujourd'hui car 40% de postes vont être supprimés dans l'Education nationale", explique la secrétaire générale de l’organisation syndicale de l’éducation Stip-AEP et directrice de l’école To’ata, à Papeete, Diana Yieng Kow, .
Là-bas, 11 enseignants sur 20 sont en grève ce lundi, et moins de la moitié des élèves sont venus en classe. Mais ça ne veut pas dire que c’est un jour d’enseignement de perdu, comme l'assure la 3e adjointe de la directrice, Avearii Puhetini.
Interview
Ce lundi matin, un sitting a été organisé sous les fenêtres du Vice-Rectorat à partir de 8h. Ils étaient nombreux à suivre ce mouvement.
Vaia Lechat, enseignante de SVT, était présente ce lundi matin devant le vice-rectorat. Elle explique quelles sont ses attentes par rapport à la rencontre entre syndicats et vice recteur
Interview
Les représentants des syndicats ont été reçus ce lundi matin par le vice-rectorat, en présence du vice-recteur, du directeur de la DGEE et un représentant du ministère de l'Education. "On ne peut pas dire qu'on est satisfait mais on a fait remonter les inquiétudes", confie l'une des grévistes.
Reportage
Quel est l’impact de la grève dans les écoles ?
Pour le moment, impossible d’avoir un chiffre global définitif mais des chiffres provisoires… Dans le 1er degré, on compte 52% de grévistes, dans le 2e degré : 24,35% de grévistes. A l’école Vaiaha de Faa’a, 60% des enseignants sont en grève, l’école est déserte, les parents ont pris leur disposition et il n’y a donc pas un seul élève sur place. Le directeur de l’école primaire, Félix Yau, regrette que l’on ne pense pas aux enfants en priorité…
Interview
Cette grève a aussi un impact sur la cantine. En effet, la cuisine centrale livre habituellement 4 200 repas par jour. Aujourd’hui, l’entreprise en livre 1 000 de moins, il a donc fallu un peu d’organisation pour gérer ça au mieux.