Le tribunal correctionnel a étudié une affaire plutôt singulière, ce mardi 13 octobre. L’histoire d’une compagne qui avait dérobé les économies de son mari et qui avait imprimé de faux billets pour ne pas qu’il s’en aperçoive.
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Ce sont au total 27 billets de 10 000 Fcfp que cette femme d’une quarantaine d’années avait imprimés. Les faits remontent à 2016. A l'époque, la prévenue piochait dans les économies de son mari et remplaçait les billets par de simples copies, imprimées sur des feuilles A4 à son travail, avant de les découper à l’aide de ciseaux.
L'objectif : que son mari ne s’en rende pas compte de la supercherie. Le pot aux roses a marché puisque le compagnon est allé jusqu’à présenter ces faux billets dans un commerce. Mais le commerçant a tout de suite remarqué que quelque chose clochait : les billets en question avaient, en effet, tous le même numéro de série.
Pourtant, la quadragénaire a un travail, elle est secrétaire et gagne 180 000 Fcfp par mois. Son mari, lui, est prestataire de services à Nukutepipi. Lors de l'audience, l'avocat de la défense a mis en avant le rapport spécial à l’argent qu'entretient le couple. La prévenue accuse en effet son mari de ne pas participer aux dépenses ménagères et de ne payer que la moitié du loyer, selon elle.
La prévenue a déjà fait trois mois de prison avec sursis en 2016 lorsque l'affaire éclate, le procureur optera donc, ce mardi, pour une amende de 40 000 Fcfp sous la forme de timbres fiscaux.
L'objectif : que son mari ne s’en rende pas compte de la supercherie. Le pot aux roses a marché puisque le compagnon est allé jusqu’à présenter ces faux billets dans un commerce. Mais le commerçant a tout de suite remarqué que quelque chose clochait : les billets en question avaient, en effet, tous le même numéro de série.
Pourtant, la quadragénaire a un travail, elle est secrétaire et gagne 180 000 Fcfp par mois. Son mari, lui, est prestataire de services à Nukutepipi. Lors de l'audience, l'avocat de la défense a mis en avant le rapport spécial à l’argent qu'entretient le couple. La prévenue accuse en effet son mari de ne pas participer aux dépenses ménagères et de ne payer que la moitié du loyer, selon elle.
La prévenue a déjà fait trois mois de prison avec sursis en 2016 lorsque l'affaire éclate, le procureur optera donc, ce mardi, pour une amende de 40 000 Fcfp sous la forme de timbres fiscaux.