La France traverse sa "plus grave crise sanitaire" depuis un siècle, a-t-il souligné dans une allocution télévisée solennelle, en appelant les personnes âgées de plus de 70 ans et les plus fragiles à rester chez eux, et tous les Français à limiter leurs déplacements "au strict nécessaire".
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"Nous ne sommes qu'au début de l'épidémie. La priorité absolue pour notre nation sera notre santé" a déclaré ce jeudi matin Emmanuel Macron, qui s'exprimait solennellement depuis l'Elysée.
"Dans ce contexte l'urgence est de protéger nos compatriotes les plus vulnérables" insiste le président de la République, qui affirme toutefois que le premier tour des élections municipales, dimanche 15 mars, "se tiendra comme prévu".
"Il est important d'assurer le maintien de notre vie démocratique" explique Emmanuel Macron, qui repousse donc l'hypothèse d'un report des élections, une possibilité qui a alimenté des spéculations pendant toute la journée.
"Les scientifiques considèrent que rien ne s'oppose à ce que les Français, même les plus vulnérables, se rendent aux urnes" affirme Emmanuel Macron.
Le président demande en revanche à toutes les personnes âgées de plus de 70 ans de rester "autant que possible à leur domicile", et appelle les Français à limiter au "strict nécessaire" leurs déplacements.
Fermeture de tous les établissements scolaires
Le président a également annoncé que les "crèches, établissements scolaires et universités seront fermés à partir de lundi et "jusqu'à nouvel ordre".
Dans les hôpitaux, toutes les opérations non essentielles seront reportées. "J'ai réuni aujourd'hui avec le premier ministre, le ministre de la santé, notre comité scientifique de suivi. Tous nous ont dit que malgré nos efforts pour le freiner, le virus continue de se propager, et est en train de s'accéler. Ce qui risque de se passer, c'est que la maladie touchera d'abord les personnes les plus vulnérables. C'est pourquoi nous prenons des mesures très fortes pour augmenter nos capacités d'accueil à l'hôpital" a détaillé Emmanuel Macron.
L'Etat prendra en charge l'indemnisation des salariés contraints de rester chez eux
Le président de la République a aussi annoncé des mesures "exceptionnelles et massives" de chômage partiel.
"L'Etat prendra en charge l'indemnisation des salariés contraints à rester chez eux. (...) Je veux que nous puissions protéger aussi nos indépendants, et donc nous prendrons toutes les mesures nécessaires pour donner cette garantie sur le plan économique".
Il a aussi annoncé le report des cotisations et des impôts dus en mars par les sociétés.
"Il faut éviter le repli nationaliste, ce virus n'a pas de passeport", a appelé M. Macron, soulignant que les fermetures de frontières devront être décidées "à l'échelle européenne", le cas échéant.
Le président annonce enfin un plan de relance national, face au conséquences économiques de l'épidémie : "Nous ne laisserons pas une crise se propager", affirme Emmanuel Macron qui veut une réponse concertée de l'Union Européenne, ainsi que du G7 dont les Etats-Unis ont la présidence.
"Dans ce contexte l'urgence est de protéger nos compatriotes les plus vulnérables" insiste le président de la République, qui affirme toutefois que le premier tour des élections municipales, dimanche 15 mars, "se tiendra comme prévu".
"Il est important d'assurer le maintien de notre vie démocratique" explique Emmanuel Macron, qui repousse donc l'hypothèse d'un report des élections, une possibilité qui a alimenté des spéculations pendant toute la journée.
"Les scientifiques considèrent que rien ne s'oppose à ce que les Français, même les plus vulnérables, se rendent aux urnes" affirme Emmanuel Macron.
Le président demande en revanche à toutes les personnes âgées de plus de 70 ans de rester "autant que possible à leur domicile", et appelle les Français à limiter au "strict nécessaire" leurs déplacements.
Fermeture de tous les établissements scolaires
Le président a également annoncé que les "crèches, établissements scolaires et universités seront fermés à partir de lundi et "jusqu'à nouvel ordre".
Dans les hôpitaux, toutes les opérations non essentielles seront reportées. "J'ai réuni aujourd'hui avec le premier ministre, le ministre de la santé, notre comité scientifique de suivi. Tous nous ont dit que malgré nos efforts pour le freiner, le virus continue de se propager, et est en train de s'accéler. Ce qui risque de se passer, c'est que la maladie touchera d'abord les personnes les plus vulnérables. C'est pourquoi nous prenons des mesures très fortes pour augmenter nos capacités d'accueil à l'hôpital" a détaillé Emmanuel Macron.
L'Etat prendra en charge l'indemnisation des salariés contraints de rester chez eux
Le président de la République a aussi annoncé des mesures "exceptionnelles et massives" de chômage partiel.
"L'Etat prendra en charge l'indemnisation des salariés contraints à rester chez eux. (...) Je veux que nous puissions protéger aussi nos indépendants, et donc nous prendrons toutes les mesures nécessaires pour donner cette garantie sur le plan économique".
Il a aussi annoncé le report des cotisations et des impôts dus en mars par les sociétés.
"Il faut éviter le repli nationaliste, ce virus n'a pas de passeport", a appelé M. Macron, soulignant que les fermetures de frontières devront être décidées "à l'échelle européenne", le cas échéant.
Le président annonce enfin un plan de relance national, face au conséquences économiques de l'épidémie : "Nous ne laisserons pas une crise se propager", affirme Emmanuel Macron qui veut une réponse concertée de l'Union Européenne, ainsi que du G7 dont les Etats-Unis ont la présidence.