Les marae de Pamatai Hills bloqués brièvement

L’association qui a revalorisé les marae de Pamatai hills a bloqué l’accès au site ce mercredi matin. Elle réclame d’être payée pour ses travaux de restauration pourtant bénévoles. Une restauration dont le promoteur et Raymond Graffe contestent le sérieux historique.
 
Ils sont 6 campés devant les marae de Pamatai hills. Les membres de l’association « te pu o te ao maohi » ont brièvement empêché le passage dans cette zone encore non construite du lotissement. Les gendarmes sont même intervenus pour les obliger à libérer l’accès. Un huissier de justice est venu constater, ce matin, l’occupation.
 

Casse-tête historico-foncier


Ce qui devait, au départ être une collaboration bénévole au service de la revalorisation du patrimoine, se transforme désormais en problème.
Depuis 2018, l’association « Te Pu o Te Ao Maohi », se consacre en effet, à la restauration d’anciens marae, découverts dans la zone.

Au départ il y avait 2 marae connus et identifiés historiquement par des travaux archéologiques de Paul Nivat. Ce sont ces 2 sites que l’association devait restaurer.  Remettre en valeur et non pas refaire intégralement à neuf. C’est bien ce qui pose problème aujourd’hui car leur restauration est jugée complètement irréaliste par le promoteur. Il est soutenu en cela par Raymond Graffe qui estime que cette « reconstruction » ne respecte pas du tout le site d’origine.

Mais depuis l’association a trouvé d’autres marae sortis de nulle part. Elle en a également reconstruit d’autres, sur plusieurs zones terrassées. 5 au total. C’est justement ce genre d’occupation que le promoteur a souhaité faire constater par un huissier. Les membres de l’association veulent désormais être payés.
 

On ne va pas quitter le lieu tant qu’ils ne payent pas les marae   

Tetuanui Mai, président de l’association Te Pu o Te Ao Maohi



Retrouvez l’interview de Tetuanui Mai au micro de Maruky Dury et Sandro Ly :
 

ITW Tetuanui Mai