Faute de moyens, les sauveteurs en mer sur le point de couler

Le sauvetage en mer pourrait bien perdre de son efficacité dans 3 mois. La fédération polynésienne de secours en mer menace de fermer ses portes faute de moyens. De son côté, le MRCC parle déjà de "perte conséquente" si cela se concrétisait. Le MRCC veille sur une zone de 11 millions de km2.
L’association FEPSM (fédération d’entraide polynésienne de sauvetage en mer) est née le 18 novembre 2009 et reçoit le soutien de l’Etat à hauteur de 1 million 200 000 cfp par an.
Les bénévoles adhérents de la FEPSM acceptent d’appareiller avec leurs propres navires pour aller secourir des usagers de la mer en difficulté, à tout moment du jour ou de la nuit. Ils sont 280 en Polynésie.
Leurs interventions sont de plus en plus fréquentes, 130 heures l'année passée, soit trois fois plus qu'en 2013.
Tout ce temps passé en mer coûte cher et met en péril l'association :


Aujourd'hui, l'association FEPSM demande une reconnaissance de l'Etat et souhaiterait se voir accorder un bateau pour les recherches en mer. A titre de comparaison, l'association des sauveteurs en mer de Nouvelle-Calédonie dispose de 500 millions cfp de matériels de sauvetage et d'une subvention annuelle de 17 millions fcp.
L'association FEPSM est un partenaire indispensable du MRCC (centre de coordination de sauvetage maritime), les bénévoles éparpillés dans chaque archipel sont souvent les premiers à arriver sur les lieux de recherche.
Faute de moyens, les sauveteurs en mer sur le point de couler


Le 1er juin, les bénévoles du sauvetage polynésien vont se réunir pour décider ou pas de la dissolution de l'association.