Le FIFO restera quoi qu'il arrive dans les mémoires. Cette 18e édition a commencé, mais cette année chacun regardera à la maison sur ses écrans, ordinateurs ou portables la sélection 2021 de documentaires océaniens. Une partie du programme est accessible depuis ce samedi matin sur internet.
Pour les habitués, forcément nostalgiques des projections en salle, le soulagement est pourtant perceptible de pouvoir malgré tout découvrir les documentaires. Anne Marie, par exemple, se réjouit que sa fille étudiante en France, puisse ne rien rater du FIFO 2021, même si le côté convivial du festival va certainement lui manquer. "Même si on vient tout seul, on rencontre toujours d'autres personnes. Ca sera moins dans la spontanéité", regrette t-elle.
Du côté de l’équipe du FIFO, ce même sentiment d’avoir préservé ce qui pouvait l’être. D’autant plus que les 800 connexions enregistrées dès 9h ce samedi matin, alors que seuls le OFF et les courts-métrages étaient accessibles, constituent un encouragement pour la suite. Avec comme horizon, si les conditions sanitaires le permettent, un FIFO hors les murs mais en présentiel cette fois. "Entre le mois de mars et septembre-octobre, on va essayer de proposer des projections supplémentaires dans les îles, les collèges et lycées de Tahiti aussi", explique Mareva Leu, organisatrice du FIFO.
Confortablement installée, Claude elle compte rester collée à son ordinateur toute la semaine. Pour cette professeur d’espagnol, le festin de film a débuté dès ce matin. "C'est très bien organisé, j'ai pu me connecter. J'ai commencé à voir des films. Je suis très impatiente de tout voir". Plusieurs formules à la carte permettent d’avoir accès au 28 documentaires et au 17 courts-métrages, un certain nombre d’éléments sont même gratuits. Mais pour des raisons de droits de diffusion, les films ne seront accessibles que jusqu’au dimanche 14 fevrier .