Fritch en opération séduction

Mardi 8 octobre 2018, le Président de la Polynésie française Edouard Fritch sera à la tribune de la 4ème commission de l'ONU,

 
La délégation officielle de la Polynésie française menée par le président Fritch, est composée notamment du Vice-Président, Teva Rohfritsch, du président de l’Assemblée de la Polynésie française, Gaston Tong Sang, de la sénatrice Lana Tetuanui et du maire de Makemo, Félix Tokoragi. Tout ce beau monde est actuellement à New York pour participer à la 4ème commission de l’ONU, qui évoquera mardi, la « question de la Polynésie française ». Ce dossier d'inscrit dans le cadre du débat initié depuis la réinscription de la Polynésie sur la liste de l’ONU des territoires à décoloniser, en 2013, à la suite d’une procédure entreprise à cette période par le gouvernement d’Oscar Temaru.

Edouard Fritch enchaîne les rencontres

Le président Fritch et son équipe a débuté lundi une série de rencontres préparatoires, avec plusieurs personnes en rapport à l’ONU. Le président a rencontré Tekau Frère, une Polynésienne établie depuis plusieurs années à New York et qui travaille sur des sujets relatifs à l’environnement concernant la région Pacifique. Il s’est ensuite entretenu avec l’ambassadeur de Samoa à l’ONU, Aliioaiga Feturi Elisaia. Le communiqué de la présidence souligne : « Les liens avec ce pays polynésien sont forts et Samoa a notamment œuvré pour que la Polynésie, avec son statut d’autonomie actuel, obtienne le statut de membre à part entière du Forum des îles du Pacifique, en 2016, lors de la réunion du Forum à Pohnpei, aux Etats fédérés de Micronésie. »

Aux liens culturels, se sont rajoutés ces dernières années également des liens économiques avec l’achat de 4 hôtels en Polynésie française par un groupe originaire des Samoa. L’ambassadeur des Samoa a salué la démarche de la délégation polynésienne qui, a-t-il noté, est soutenue par la majorité de la population, comme le démontre le résultat, cette année, des élections à l’Assemblée de la Polynésie française.

Le Président Fritch a rappelé les grandes lignes du statut d’autonomie de la Polynésie française, qui laisse les compétences régaliennes à l’Etat, mais qui permet aussi à la Polynésie de pleinement s’assumer avec un très large champ de compétences. Dans l’après-midi, trois autres rendez-vous avec des représentants d’autres pays étaient prévus.