Fritch et Tong Sang rendent hommage aux victimes de Nouvelle-Zélande

Vendredi 15 mars, une fusillade dans deux mosquées à Christchurch a fait 50 victimes. En déplacement en Nouvelle-Zélande, le président de la Polynésie et de l'Assemblée ont souhaité rendre hommages aux nombreuses victimes.
Ils l'avaient annoncé, ils l'ont fait... En déplacement en Nouvelle-Zélande, le président de la Polynésie française, Edouard Fritch, et le président de l'Assemblée de la Polynésie française, Gaston Tong Sang, ont déposé chacun un bouquet en hommage aux victimes de Christchurch. Par ce geste, ils ont souhaité marquer le soutien et la communion des Polynésiens à la douleur du peuple Néo-Zélandais.

L'attaque contre deux mosquées par un suprémaciste blanc a fait 50 morts vendredi dernier. Ce massacre filmé et diffusé en direct sur Facebook a provoqué une onde de choc dans un archipel connu pour sa tolérance, sa faible criminalité et sa tradition d'accueil. Depuis une semaine, les Néo-Zélandais se sont mobilisés en nombre pour des veillées ou encore des célébrations du traditionnel haka maori. Cette terrible tuerie a ému la communauté internationale.


Interdiction des fusils d'assaut


Suite à ce massacre, la première ministre néo-zélandaise, Jacinda Ardern, a promis le durcissement d'une législation qui a permis à l'auteur présumé de l'attentat d'acheter en toute légalité son arsenal, y compris des armes semi-automatiques. L'annonce intervient moins d'une semaine après la plus importante tuerie de masse de l'histoire de la Nouvelle-Zélande.

Le gouvernement a donc décidé d'interdire les fusils d'assaut et les armes semi-automatiques de style militaire. La première ministre, Jacinda Ardern, a dit s'attendre à ce que la nouvelle réglementation en matière d'armes à feu entre en vigueur le 11 avril. Des mesures provisoires empêcheront d'ici là toute ruée sur les armes.