C’est un titre dont il se serait certainement bien passé Gaston Flosse est l’homme politique le plus poursuivi sous la 5e République. Une dizaine de procès et deux levées d’immunité. Retour sur les différentes affaires qui ont marqué sa carrière.
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Gaston Flosse échappe d’abord longtemps à la justice. Jusque dans les années 90, sur 13 procédures judiciaires, 11 aboutissent à un non-lieu.
- Pour des travaux réalisés dans ses propriétés d'Erima et de Huahine, avec des fonds publics. Et pour ingérence pour l’achat d’un terrain à Arue…Il est relaxé en appel.
-En 2001, dans l’affaire « hombo », la justice lui reproche d’avoir financé le Tahoeraa avec l’argent de jeux clandestins.
Relaxé du fait de corruption passive, il est finalement condamné à 270.000 F d’amende pour complicité de tenue illicite d’une maison de jeu.
-Dans une déclaration de patrimoine, le député Flosse oublie son hôtel particulier parisien et un appartement. Il est relaxé.
Et en 2001, la Cour de cassation réunie en urgence à Paris, à la veille des municipales, le réinscrit sur les listes électorales, alors qu’il en avait été radié.
Mais à partir de 2009, sa situation judicaire devient plus tendue:
-En 2000, le Président Flosse prend 4 arrêtés qui permettent au Pays d’acquérir l’hôtel de son fils, au Taharaa. Les arrêtés sont retirés 4 mois plus tard. Mais il sera condamné à 3 mois de prison avec sursis pour prise illégale d’intérêts.
-En 2010, alors que la Cour des Comptes enquête sur le Service d’études et de documentation de la Présidence, certaines archives disparaissent. Gaston Flosse est condamné en appel à 1 million et demi de francs d’amende pour obstacle à l’exercice des pouvoirs des magistrats.
-Dans l’affaire dite « des sushis », Gaston Flosse est condamné définitivement en 2011 à 1 an de prison avec sursis pour détournement de fonds publics pour avoir payé le banquet de la soirée électorale de 2004 avec de l’argent public.
-En 2012, Gaston Flosse utilise une femme de ménage de l’Assemblée à son domicile personnel, donc rémunérée par des fonds publics. Il écope de 400.000 F d’amende.
-Dans l’affaire Anuanuraro, Gaston Flosse est soupçonné d’avoir fait racheter l’atoll de Robert Wan par la collectivité, à un prix surévalué. Il est définitivement relaxé en juillet 2017.
-Retour à la case départ pour l’affaire Haddad/Flosse…Soupçonné d’avoir perçu des enveloppes en liquide de l’homme d’affaires Hubert Haddad afin de favoriser l’obtention de marchés publics, Gaston Flosse connaît ses premiers jours de détention en 2009. Mais le jugement est annulé en appel en juin 2014 pour vice de forme. L’affaire est désormais entre les mains de la Cour de la Cassation pour juger si, oui ou non, il y a prescription.
-En mars 2017, il échappe à l’inéligibilité dans l’affaire de la vaisselle, mais écope d’une amende de 2 millions de F pour avoir ramené chez lui un service de vaisselle de la Présidence d’une valeur de 7 millions cfp.
-Enfin, dans le procès des emplois dits fictifs, Gaston Flosse est accusé d’avoir signé des contrats abusifs afin d’assurer la propagande du parti, entre 1996 et 2004. Il est condamné en appel notamment à 3 ans d’inéligibilité. Cette peine est en cours actuellement.
Cette peine d’inéligibilité s’ajoute à celle du SED. Condamné pour avoir espionné ses adversaires politiques, ses maîtresses et un juge d’instruction jusqu’en 2004, il est condamné, notamment, à 2 ans d’inéligibilité.
Puis, il y a les procès en attente…
- Alors maire de Pirae, Gaston Flosse est suspecté d’avoir fait supporter l’approvisionnement de sa villa en eau par la commune, pour un coût de 10 millions de F par an. Il est renvoyé en correctionnelle pour détournement de fonds publics avec Edouard Fritch.
-La justice se penche également en ce moment sur le chantier de l’hôpital…Il a été auditionné comme témoin, l’année dernière. La justice soupçonne l'entrepreneur Robert Bernut, de la SMPP-Sogeba, d'avoir cédé ses parts de l'hôtel Tahara'a au fils de Gaston Flosse pour un prix dérisoire…en échange de l'attribution du chantier de l’hôpital. L’enquête est en cours.
-Enfin, la Haute autorité pour la transparence de la vie publique a saisi la justice en 2016, concernant les déclarations de patrimoine de Gaston Flosse, alors sénateur. Selon elle, il existerait des inexactitudes ou des omissions dans la déclaration de patrimoine.
Le Parquet peut décider ou non d’ouvrir une enquête.
- Pour des travaux réalisés dans ses propriétés d'Erima et de Huahine, avec des fonds publics. Et pour ingérence pour l’achat d’un terrain à Arue…Il est relaxé en appel.
-En 2001, dans l’affaire « hombo », la justice lui reproche d’avoir financé le Tahoeraa avec l’argent de jeux clandestins.
Relaxé du fait de corruption passive, il est finalement condamné à 270.000 F d’amende pour complicité de tenue illicite d’une maison de jeu.
-Dans une déclaration de patrimoine, le député Flosse oublie son hôtel particulier parisien et un appartement. Il est relaxé.
Et en 2001, la Cour de cassation réunie en urgence à Paris, à la veille des municipales, le réinscrit sur les listes électorales, alors qu’il en avait été radié.
Mais à partir de 2009, sa situation judicaire devient plus tendue:
-En 2000, le Président Flosse prend 4 arrêtés qui permettent au Pays d’acquérir l’hôtel de son fils, au Taharaa. Les arrêtés sont retirés 4 mois plus tard. Mais il sera condamné à 3 mois de prison avec sursis pour prise illégale d’intérêts.
-En 2010, alors que la Cour des Comptes enquête sur le Service d’études et de documentation de la Présidence, certaines archives disparaissent. Gaston Flosse est condamné en appel à 1 million et demi de francs d’amende pour obstacle à l’exercice des pouvoirs des magistrats.
-Dans l’affaire dite « des sushis », Gaston Flosse est condamné définitivement en 2011 à 1 an de prison avec sursis pour détournement de fonds publics pour avoir payé le banquet de la soirée électorale de 2004 avec de l’argent public.
-En 2012, Gaston Flosse utilise une femme de ménage de l’Assemblée à son domicile personnel, donc rémunérée par des fonds publics. Il écope de 400.000 F d’amende.
-Dans l’affaire Anuanuraro, Gaston Flosse est soupçonné d’avoir fait racheter l’atoll de Robert Wan par la collectivité, à un prix surévalué. Il est définitivement relaxé en juillet 2017.
-Retour à la case départ pour l’affaire Haddad/Flosse…Soupçonné d’avoir perçu des enveloppes en liquide de l’homme d’affaires Hubert Haddad afin de favoriser l’obtention de marchés publics, Gaston Flosse connaît ses premiers jours de détention en 2009. Mais le jugement est annulé en appel en juin 2014 pour vice de forme. L’affaire est désormais entre les mains de la Cour de la Cassation pour juger si, oui ou non, il y a prescription.
-En mars 2017, il échappe à l’inéligibilité dans l’affaire de la vaisselle, mais écope d’une amende de 2 millions de F pour avoir ramené chez lui un service de vaisselle de la Présidence d’une valeur de 7 millions cfp.
-Enfin, dans le procès des emplois dits fictifs, Gaston Flosse est accusé d’avoir signé des contrats abusifs afin d’assurer la propagande du parti, entre 1996 et 2004. Il est condamné en appel notamment à 3 ans d’inéligibilité. Cette peine est en cours actuellement.
Cette peine d’inéligibilité s’ajoute à celle du SED. Condamné pour avoir espionné ses adversaires politiques, ses maîtresses et un juge d’instruction jusqu’en 2004, il est condamné, notamment, à 2 ans d’inéligibilité.
Puis, il y a les procès en attente…
- Alors maire de Pirae, Gaston Flosse est suspecté d’avoir fait supporter l’approvisionnement de sa villa en eau par la commune, pour un coût de 10 millions de F par an. Il est renvoyé en correctionnelle pour détournement de fonds publics avec Edouard Fritch.
-La justice se penche également en ce moment sur le chantier de l’hôpital…Il a été auditionné comme témoin, l’année dernière. La justice soupçonne l'entrepreneur Robert Bernut, de la SMPP-Sogeba, d'avoir cédé ses parts de l'hôtel Tahara'a au fils de Gaston Flosse pour un prix dérisoire…en échange de l'attribution du chantier de l’hôpital. L’enquête est en cours.
-Enfin, la Haute autorité pour la transparence de la vie publique a saisi la justice en 2016, concernant les déclarations de patrimoine de Gaston Flosse, alors sénateur. Selon elle, il existerait des inexactitudes ou des omissions dans la déclaration de patrimoine.
Le Parquet peut décider ou non d’ouvrir une enquête.