Depuis trois semaines désormais, les employés de Gaz de Tahiti sont en grève. Conséquence de ce conflit social : les magasins sont en rupture de stock et les particuliers n'ont plus de gaz.
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Depuis trois semaines les employés de Gaz de Tahiti sont en grève. Une grève dont la légalité avait été remise en cause par la direction de la société Gaz de Tahiti qui avait saisi le tribunal des référés. Mais, ce mardi 19 mai, le tribunal a tranché en faveur de la CSIP en déclarant ce mouvement social légal.
Claude Neagle, délégué du personnel, interviewé par Heipua Teuira-Van Bastolaer :
Parmi leurs revendications, les salariés demandent entre autre le respect de la convention collective signée le 24 septembre dernier. Les grévistes restent en attente d’une rencontre avec la direction.
Alors que les grévistes entament la troisième semaine de conflit à Gaz de Tahiti, les magasins ne sont plus approvisionnés. Certains sont même en rupture de stock depuis plus de deux semaines. C'est le cas de Charles Laille, gérant d'une station service de Hamuta, à Pirae, qui se lasse de voir défiler des clients mécontents d'être privés de gaz.
Une galère qui n'est pas commune à tout le monde. Si les stations de services ne sont plus alimentées en gaz, en revanche, les magasins d’alimentation sont fournis. En effet, même si Gaz de Tahiti est en grève, deux camions de la société SDA assurent les livraisons tous les jours. Du coté des entreprises de restauration, les stocks sont donc faits, il n'y a aucune pénurie de gaz. Pour exemple, la société Newrest continue de préparer ses plats : près de 7 000 repas rien que cette semaine pour approvisionner l’hôpital, les collèges et les avions.
Mike Demidy, de la société Newrest, interrogé par Noella Tau
Le son de cloche est quelque peu différent du côté des particuliers. En première ligne de ce conflit, les habitants de Tahiti usent de tous les moyens et du système D pour pallier le manque de gaz depuis quelques semaines. Certain comme Minola Teriitaohia ne dramatise pas et se débrouille avec les moyens du bord. Habitante de Faa'a, elle vit dans un appartement au rez-de chaussée d'un immeuble, lui permettant ainsi de faire des barbecues dans son jardin.
Pour d'autres, les difficultés sont tout autres. En effet, Line Huuti qui vit également dans un appartement mais à l'étage, dans la commune de Tipaerui, est obligée de faire le tour des villes de l'île pour trouver du gaz. La jeune femme a dû se déplacer jusqu'à Papara.
Claude Neagle, délégué du personnel, interviewé par Heipua Teuira-Van Bastolaer :
(F) 12H REFERE GAZ DE TAHITI.mp3
Parmi leurs revendications, les salariés demandent entre autre le respect de la convention collective signée le 24 septembre dernier. Les grévistes restent en attente d’une rencontre avec la direction.
Les magasins et la population, premières victimes de ce conflit
Alors que les grévistes entament la troisième semaine de conflit à Gaz de Tahiti, les magasins ne sont plus approvisionnés. Certains sont même en rupture de stock depuis plus de deux semaines. C'est le cas de Charles Laille, gérant d'une station service de Hamuta, à Pirae, qui se lasse de voir défiler des clients mécontents d'être privés de gaz.
Une galère qui n'est pas commune à tout le monde. Si les stations de services ne sont plus alimentées en gaz, en revanche, les magasins d’alimentation sont fournis. En effet, même si Gaz de Tahiti est en grève, deux camions de la société SDA assurent les livraisons tous les jours. Du coté des entreprises de restauration, les stocks sont donc faits, il n'y a aucune pénurie de gaz. Pour exemple, la société Newrest continue de préparer ses plats : près de 7 000 repas rien que cette semaine pour approvisionner l’hôpital, les collèges et les avions.
Mike Demidy, de la société Newrest, interrogé par Noella Tau
(F) 12H NEWREST PENURIE GAZ - MIKE DEMEDY.mp3
Le son de cloche est quelque peu différent du côté des particuliers. En première ligne de ce conflit, les habitants de Tahiti usent de tous les moyens et du système D pour pallier le manque de gaz depuis quelques semaines. Certain comme Minola Teriitaohia ne dramatise pas et se débrouille avec les moyens du bord. Habitante de Faa'a, elle vit dans un appartement au rez-de chaussée d'un immeuble, lui permettant ainsi de faire des barbecues dans son jardin.
Pour d'autres, les difficultés sont tout autres. En effet, Line Huuti qui vit également dans un appartement mais à l'étage, dans la commune de Tipaerui, est obligée de faire le tour des villes de l'île pour trouver du gaz. La jeune femme a dû se déplacer jusqu'à Papara.