Le SNUipp-FSU appelle à la grève dans le premier et le second degré, jeudi 4 avril, dans toutes les écoles de Polynésie. Le syndicat proteste contre le projet de loi voulu par Jean-Marie Blanquer, ministre de l'Education.
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Les cours risquent d'être perturbés jeudi 4 avril dans les écoles, collèges et lycées de Polynésie. En effet, en soutien du mouvement national, le SNUipp-FSU appelle les enseignants à la grève, contre le projet de loi Blanquer.
Après une journée de mobilisation et d'information samedi 30 mars, au parc Bougainville de Papeete, le syndicat appelle également les parents d'élèves à se mobiliser pour "défendre l'école publique" : "La politique comptable du ministre en place, ne doit pas tendre à abaisser la qualité du service publique d’éducation," écrit-il dans un communiqué.
Le FSU s'oppose à la mise en place des EPSF (Etablissements publics des Savoirs Fondamentaux) où les principaux de collèges seront les directeurs des écoles du secteur, au recours aux contractuels, assistants d’éducation et étudiants de niveau L2 pour enseigner, à l’article 1 du projet de loi qui "menace la liberté d’expression des enseignants", et au financement d’écoles privées par les communes.
De son côté, le ministère de l'Education en Polynésie rappelle que le nombre d'élèves est en baisse constante depuis 2015 (2.276 en moins dans les écoles, collèges et lycées), mais que les moyens budgétaires ont été maintenus. "Ce maintien des moyens dans un contexte de perte forte d'effectifs d'élèves est au contraire un signe fort de soutien de la politique éducative de la Polynésie française par le ministère métropolitain de l’Education et de la jeunesse."
Un rassemblement est prévu de 9h00 à 12h00 devant le Haut-Commissariat.
Les enfants seront tous accueillis dans leurs établissements, même en cas d'absence de leurs enseignants.
Après une journée de mobilisation et d'information samedi 30 mars, au parc Bougainville de Papeete, le syndicat appelle également les parents d'élèves à se mobiliser pour "défendre l'école publique" : "La politique comptable du ministre en place, ne doit pas tendre à abaisser la qualité du service publique d’éducation," écrit-il dans un communiqué.
Le FSU s'oppose à la mise en place des EPSF (Etablissements publics des Savoirs Fondamentaux) où les principaux de collèges seront les directeurs des écoles du secteur, au recours aux contractuels, assistants d’éducation et étudiants de niveau L2 pour enseigner, à l’article 1 du projet de loi qui "menace la liberté d’expression des enseignants", et au financement d’écoles privées par les communes.
De son côté, le ministère de l'Education en Polynésie rappelle que le nombre d'élèves est en baisse constante depuis 2015 (2.276 en moins dans les écoles, collèges et lycées), mais que les moyens budgétaires ont été maintenus. "Ce maintien des moyens dans un contexte de perte forte d'effectifs d'élèves est au contraire un signe fort de soutien de la politique éducative de la Polynésie française par le ministère métropolitain de l’Education et de la jeunesse."
Un rassemblement est prévu de 9h00 à 12h00 devant le Haut-Commissariat.
Les enfants seront tous accueillis dans leurs établissements, même en cas d'absence de leurs enseignants.