Il y a bien sûr les rendez-vous incontournables autour du Heiva mais aussi les rendez-vous régionaux , océaniens et internationaux tout aussi incontournables, avec tout récemment le Matavaa des Marquises à Ua Pou. Retour sur les temps forts culturels de l'année.
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La France ne peut présenter qu'un seul dossier. La yole martiniquaise est candidate au patrimoine culturel immatériel de l'Unesco, alors "le dossier du ori Tahiti aura une autre chance" déclare la ministre des Outre-mers Annick Girardin. Quant aux Marquises, le processus d'inscription se poursuit : une première mission d'experts s'est rendue sur le terrain et la prochaine audition devant le comité national des biens français du patrimoine mondial est prévue mi 2020. Depuis mi-juillet, le marae Taputapuatea, inscrit depuis juillet 2017, est entre les mains d'équipes d'archéologues de la direction du patrimoine et de la culture et de l'université.
Le permis de construire a été signé pour le centre futur centre culturel. Les travaux débuteront début 2020 après la libération de l'emprise sur le site de Vaiami. Quant au musée de Tahiti et des Îles, il se met aux normes internationales avec la fin du désamiantage. La première pierre pour la reconstruction de sa salle d'exposition permanente est prévue avril prochain. Sa salle de conférences, son espace accueil seront rénovés, son parc réaménagé. L'exposition Tupuna restera visible jusqu'en septembre prochain. La réouverture complète du musée est prévue fin 2021 avec la présentation exceptionnelle du Manu Ura du quai Branly, du costume du deuilleur du British Museum et d'une lettre en tahitien de la reine Pomare 4.
La Maison de la Culture poursuit son chantier de remise à niveau. Elle met au point son projet de bibliothèques mobiles pour promouvoir l'accès à lecture et à la culture. Un autre projet sur les rails : la construction d'un espace scénographique consacré à Gauguin sur le motu Ovini de Papeari.
Autre gros événement cette année : la célébration de l'arrivée en Polynésie du capitaine Cook et de sa rencontre avec Tupaia, qui s'est déroulée la Maison de la Culture, à la Pointe Vénus, à la société des études océaniennes, au quai Branly avec l'exposition "Océanie" et en Nouvelle-Zélande. Une soirée littéraire a été également organisée à la Maison de la Culture pour le centenaire de Victor Segalen.
Cette année, le Heiva a consacré en danse O Tahiti E. Sa chef de groupe Marguerite Lai a quitté la scène. Un tout premier ouvrage sur les textes des auteurs primés au Heiva a été publié.
Le service de la traduction et de l'interprétariat a présenté son premier lexique tahitien, anglais, français. Le conservatoire a fait fort cette année pour ses 40 ans : un premier festival de jazz avec la diva Deedee Bridgewater, un opéra en tahitien, une première mondiale, qui sera joué mi mai au grand théâtre. Puis, en préparation après un recueil des pas de danse, deux livrets sur les chants traditionnels, la confection, un 3ème livret sur les "pehe", les rythmes traditionnels.
Le centre des métiers d'art prépare pour février prochain une grande exposition pour ses 40 ans. Son ancrage régional est sa marque de fabrique. Il accueille dans ses murs et à la galerie Winkler, 3 artistes tongiens. Il participe en Nouvelle-Zélande au rassemblement des artistes autochtones. Après 30 ans d'absence, le festival des Australes revient à Tahiti. Et le Cinématamua devient un festival.
Trois autres événements ont marqué cette année. Le décès du grand océaniste Jean Guiart. L'anthropologue, linguiste, ethnologue a notamment constitué les premières collections océaniennes qui font partie aujourd'hui de la grande collection du Musée des arts premiers du quai Branly. La disparition également d’un grand nom de la chanson polynésienne Loma Spitz
Enfin, Jean-Marius Raapoto, docteur en sciences des langues polynésiennes, ancien ministre a été promu officier de l'ordre de Tahiti Nui.
La prochaine rétrospective, ce sera pour le 2 janvier. Elle portera sur le bien commun à notre planète: l'environnement.
Le permis de construire a été signé pour le centre futur centre culturel. Les travaux débuteront début 2020 après la libération de l'emprise sur le site de Vaiami. Quant au musée de Tahiti et des Îles, il se met aux normes internationales avec la fin du désamiantage. La première pierre pour la reconstruction de sa salle d'exposition permanente est prévue avril prochain. Sa salle de conférences, son espace accueil seront rénovés, son parc réaménagé. L'exposition Tupuna restera visible jusqu'en septembre prochain. La réouverture complète du musée est prévue fin 2021 avec la présentation exceptionnelle du Manu Ura du quai Branly, du costume du deuilleur du British Museum et d'une lettre en tahitien de la reine Pomare 4.
La Maison de la Culture poursuit son chantier de remise à niveau. Elle met au point son projet de bibliothèques mobiles pour promouvoir l'accès à lecture et à la culture. Un autre projet sur les rails : la construction d'un espace scénographique consacré à Gauguin sur le motu Ovini de Papeari.
Tupaia, le Heiva
Autre gros événement cette année : la célébration de l'arrivée en Polynésie du capitaine Cook et de sa rencontre avec Tupaia, qui s'est déroulée la Maison de la Culture, à la Pointe Vénus, à la société des études océaniennes, au quai Branly avec l'exposition "Océanie" et en Nouvelle-Zélande. Une soirée littéraire a été également organisée à la Maison de la Culture pour le centenaire de Victor Segalen.
Cette année, le Heiva a consacré en danse O Tahiti E. Sa chef de groupe Marguerite Lai a quitté la scène. Un tout premier ouvrage sur les textes des auteurs primés au Heiva a été publié.
Le service de la traduction et de l'interprétariat a présenté son premier lexique tahitien, anglais, français. Le conservatoire a fait fort cette année pour ses 40 ans : un premier festival de jazz avec la diva Deedee Bridgewater, un opéra en tahitien, une première mondiale, qui sera joué mi mai au grand théâtre. Puis, en préparation après un recueil des pas de danse, deux livrets sur les chants traditionnels, la confection, un 3ème livret sur les "pehe", les rythmes traditionnels.
Expositions et disparitions
Le centre des métiers d'art prépare pour février prochain une grande exposition pour ses 40 ans. Son ancrage régional est sa marque de fabrique. Il accueille dans ses murs et à la galerie Winkler, 3 artistes tongiens. Il participe en Nouvelle-Zélande au rassemblement des artistes autochtones. Après 30 ans d'absence, le festival des Australes revient à Tahiti. Et le Cinématamua devient un festival.
Trois autres événements ont marqué cette année. Le décès du grand océaniste Jean Guiart. L'anthropologue, linguiste, ethnologue a notamment constitué les premières collections océaniennes qui font partie aujourd'hui de la grande collection du Musée des arts premiers du quai Branly. La disparition également d’un grand nom de la chanson polynésienne Loma Spitz
Enfin, Jean-Marius Raapoto, docteur en sciences des langues polynésiennes, ancien ministre a été promu officier de l'ordre de Tahiti Nui.
Ecoutez la rétrospective de la vie culturelle en 2019
La prochaine rétrospective, ce sera pour le 2 janvier. Elle portera sur le bien commun à notre planète: l'environnement.