Si l’Hawaiki Nui Va’a est une course mythique, elle est aussi une grande famille. Un moment où les rameurs se retrouvent et partagent ensemble. Reportage.
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C’est comme cela depuis la création de l’évènement en 1991. Après 25 ans d’édition, les rameurs ont désormais l’habitude de dormir dans les établissements scolaires ou dans les paroisses. Si le confort n’est pas celui d’un hôtel, les rameurs s’en contentent très bien. L’essentiel est simplement d’avoir un bon matelas, et surtout une bonne ambiance. «On rencontre d’autres équipes, on échange. Ce sont des moments importants. Et, puis, on côtoie les grands champions, ce n’est pas rien !», confie Joseph, 49 ans, rameur dans l’équipe Vaiare Va’a, de Moorea. Elles sont deux de l’île sœur à participer à l’Hawaiki Nui Va’a. Pour Vaiara Va’a, c’est sa 25ème édition.
Joseph et son équipe sont logés au collège de Fare avec d’autres équipes. Les salles de cours se sont transformées en dortoir. Ils sont un peu plus nombreux cette année, cette édition bat tous les records de participation, et dans toutes les catégories. «On découvre de nouveaux rameurs. On a vu l’Hawaiki Nui grandir, certains dans notre équipe ont presque 60 ans. C’est beau de voir ce qu’elle est aujourd’hui !», confie John, 57 ans, entraîneur et capitaine des neuf rameurs de Vaiare Va’a. «L’esprit hawaiki est important pour perpétuer la tradition, ajoute de son côté Tauira, qui termine son repas à la table de la cantine du collège, Le va’a vient d'ici. C'est ici la formation des champions».
Non loin de Vaiare va’a, quelques tables à côté, ce sont les jeunes de Teui oe punaauia qui dînent en famille. Certains rameurs sont venus accompagnés de leur femme. «La famille, ça aide à déstresser», explique l’un des rameurs. «On vient soutenir mais aussi pour la logistique, laver le linge etc.», confie Sandrine qui vient pour la première fois. Madeleine, elle, est une habituée de l’évènement. «C’est une grande famille, j’aime l’esprit d'équipe». «Et puis on retrouve des copains qu’on n’a pas vu depuis un an !», s’empresse d’ajouter l’un des jeunes rameurs de l’équipe, qui dévore «son ma’a». Au menu : pâtes au poulet accompagnés d’une salade et d’une banane en désert. Un vrai repas de sportif, concocté par la cuisine centrale de Fare.
Juste derrière, l’équipe de gendarmerie termine son repas. Il va bientôt être l’heure d’aller dormir. Cette année, l’équipe rend hommage à un de leur rameur, Philippe Villaume, décédé d’une crise cardiaque en mai dernière lors de la course de l’Amiral. «On le surnommait rouquin», se souvient Victor, responsable de l’équipe qui apprécie l’Hawaiki Nui car c’est le moment où il retrouve ses copains, et parfois des membres de sa famille. «On a des liens de parentés, c’est une grande famille qui se réunit . Et, c’est un moment où l’on oublie tout nos problèmes».
Bien installés dans leur salle de cours, les matelas disposés par terre, l’équipe de RIMaP-P est prête à rejoindre les bras de Morphée. Cette équipe représente l'armée de Polynésie française avec quatre polynésiens et huit popa’a. «On apprécie beaucoup cette course pour les valeurs qu’elle transmet : effort, dépassement de soi, et cohésion de cette course. La cohésion est primordial, une valeur que l'on retrouve dans l'armée», explique Sébastien, l’entraineur. Si les rameurs ont terminé 74ème en 2015, ils comptent en laisser un maximum derrière eux cette année : «on est des sportifs», explique Sébastien.
Joseph et son équipe sont logés au collège de Fare avec d’autres équipes. Les salles de cours se sont transformées en dortoir. Ils sont un peu plus nombreux cette année, cette édition bat tous les records de participation, et dans toutes les catégories. «On découvre de nouveaux rameurs. On a vu l’Hawaiki Nui grandir, certains dans notre équipe ont presque 60 ans. C’est beau de voir ce qu’elle est aujourd’hui !», confie John, 57 ans, entraîneur et capitaine des neuf rameurs de Vaiare Va’a. «L’esprit hawaiki est important pour perpétuer la tradition, ajoute de son côté Tauira, qui termine son repas à la table de la cantine du collège, Le va’a vient d'ici. C'est ici la formation des champions».
Non loin de Vaiare va’a, quelques tables à côté, ce sont les jeunes de Teui oe punaauia qui dînent en famille. Certains rameurs sont venus accompagnés de leur femme. «La famille, ça aide à déstresser», explique l’un des rameurs. «On vient soutenir mais aussi pour la logistique, laver le linge etc.», confie Sandrine qui vient pour la première fois. Madeleine, elle, est une habituée de l’évènement. «C’est une grande famille, j’aime l’esprit d'équipe». «Et puis on retrouve des copains qu’on n’a pas vu depuis un an !», s’empresse d’ajouter l’un des jeunes rameurs de l’équipe, qui dévore «son ma’a». Au menu : pâtes au poulet accompagnés d’une salade et d’une banane en désert. Un vrai repas de sportif, concocté par la cuisine centrale de Fare.
Juste derrière, l’équipe de gendarmerie termine son repas. Il va bientôt être l’heure d’aller dormir. Cette année, l’équipe rend hommage à un de leur rameur, Philippe Villaume, décédé d’une crise cardiaque en mai dernière lors de la course de l’Amiral. «On le surnommait rouquin», se souvient Victor, responsable de l’équipe qui apprécie l’Hawaiki Nui car c’est le moment où il retrouve ses copains, et parfois des membres de sa famille. «On a des liens de parentés, c’est une grande famille qui se réunit . Et, c’est un moment où l’on oublie tout nos problèmes».
Bien installés dans leur salle de cours, les matelas disposés par terre, l’équipe de RIMaP-P est prête à rejoindre les bras de Morphée. Cette équipe représente l'armée de Polynésie française avec quatre polynésiens et huit popa’a. «On apprécie beaucoup cette course pour les valeurs qu’elle transmet : effort, dépassement de soi, et cohésion de cette course. La cohésion est primordial, une valeur que l'on retrouve dans l'armée», explique Sébastien, l’entraineur. Si les rameurs ont terminé 74ème en 2015, ils comptent en laisser un maximum derrière eux cette année : «on est des sportifs», explique Sébastien.