Cette année, le Service Pénitentiaire d'Insertion et de Probation (SPIP) célèbre ses 20 d'existence. Une unité peu connue du grand public qui suit ici en Polynésie 1 800 personnes condamnées mais dont la peine ne passe pas par la prison.
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Chaque jour, plus de 60 personnes passent des les locaux du SPIP. Un service de justice qui suit actuellement 1800 personnes condamnées par un tribunal pénal. "On s'occupe de toutes les personnes qui ont une peine alternative à la prison", explique Ly, assistante au SPIP. La mission de ces fonctionnaires est de contrôler que les obligations soient observées par les condamnés mais aussi de lutter contre la récidive.
"La démarche de changement est une démarche difficile car cela implique de la part du condamné cette énergie pour pouvoir changer", explique Constant Amaru, conseiller de probation. En moyenne, chaque conseiller suit une centaine de dossier individuel : formation, emploi ou encore indemnisation. "On travaille avec le condamné à mettre en place un échéancier en fonction de ses capacités", confie Laëtitia Micheletti, conseillère de probation.
Le SPIP s'appuie sur des méthodologies dont la logique doit servir la société en osant le pari de l'humain. "Comment réinsérer sous la contrainte ? Comment respecter une obligation de soin alors qu'on n'a pas le choix ? Tout cela est à priori antinomique. C'est toute la complexité du travail du SPIP", explique Maxime Renard, directeur adjoint du SPIP.
"La démarche de changement est une démarche difficile car cela implique de la part du condamné cette énergie pour pouvoir changer", explique Constant Amaru, conseiller de probation. En moyenne, chaque conseiller suit une centaine de dossier individuel : formation, emploi ou encore indemnisation. "On travaille avec le condamné à mettre en place un échéancier en fonction de ses capacités", confie Laëtitia Micheletti, conseillère de probation.
Le SPIP s'appuie sur des méthodologies dont la logique doit servir la société en osant le pari de l'humain. "Comment réinsérer sous la contrainte ? Comment respecter une obligation de soin alors qu'on n'a pas le choix ? Tout cela est à priori antinomique. C'est toute la complexité du travail du SPIP", explique Maxime Renard, directeur adjoint du SPIP.