Selon les calculs du collectif féministe "Les Glorieuses", à partir de 16h34 le 7 novembre, les femmes travailleront "bénévolement" jusqu'à la fin de l'année. Elles sont payées 15% de moins que leurs collègues masculins. En Polynésie, il n'existe aucune étude sur les disparités salariales.
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A travail égal, rémunération inégale. Les femmes sont payées en moyenne 15,1% de moins que les hommes, selon Eurostat.
Symboliquement, le collectif féministe Les Glorieuses appelle les femmes à cesser le travail aujourd'hui à 16h34 et 7 secondes, précisément.
En Polynésie, il n'existe à ce jour aucun chiffre. L'inégalité salariale hommes-femmes n'est même pas recensée. La représentante Armelle Merceron réclame justement une étude chiffrée par genre.
Selon une étude de la Direction de l'animation de l'étude et de la recherche, les inégalités seraient moins marquées dans les Départements d'Outre-Mer (DOM). Plus le salaire moyen est élevé, plus les écarts hommes-femmes sont importants : les femmes gagnent même 4,7% de plus que les hommes en Martinique, 1,3 % à Marie Galante en Guadeloupe, sur les 10% de salariés les moins bien rémunérés.
Le collectif Les Glorieuses s'inspire de ce qui a été fait en Islande le 24 octobre dernier. Cet appel est largement relayé par les médias et les réseaux sociaux, mais peu, voire pas soutenu, par les organisations syndicales.
Les organisatrices du mouvement aimeraient que ce thème devienne central en politique et qu'il fasse partie des programmes des candidats à l'élection présidentielle.
Symboliquement, le collectif féministe Les Glorieuses appelle les femmes à cesser le travail aujourd'hui à 16h34 et 7 secondes, précisément.
Pourquoi cette heure si précise ?
Car d'après les calculs du collectif, à partir de cet horaire, les femmes travailleront "bénévolement" jusqu'à la fin de l'année. A ce jour, compte tenu de cette différence salariale, les hommes auront gagné ce que les femmes percevront en une année, correspondant pour elles à 38,2 jours ouvrés de salaire en moins.En Polynésie, il n'existe à ce jour aucun chiffre. L'inégalité salariale hommes-femmes n'est même pas recensée. La représentante Armelle Merceron réclame justement une étude chiffrée par genre.
Selon une étude de la Direction de l'animation de l'étude et de la recherche, les inégalités seraient moins marquées dans les Départements d'Outre-Mer (DOM). Plus le salaire moyen est élevé, plus les écarts hommes-femmes sont importants : les femmes gagnent même 4,7% de plus que les hommes en Martinique, 1,3 % à Marie Galante en Guadeloupe, sur les 10% de salariés les moins bien rémunérés.
Le collectif Les Glorieuses s'inspire de ce qui a été fait en Islande le 24 octobre dernier. Cet appel est largement relayé par les médias et les réseaux sociaux, mais peu, voire pas soutenu, par les organisations syndicales.
Les organisatrices du mouvement aimeraient que ce thème devienne central en politique et qu'il fasse partie des programmes des candidats à l'élection présidentielle.
Disparité Hommes femmes