Le Tahoeraa Huiraatira a donné une conférence de presse, ce mardi. À l’ordre du jour, la mise en place d’un statut de Pays associé à la France, et la réponse à Édouard Fritch, qui a déclaré, le 15 novembre à l'assemblée, qu'il avait « menti à la population ».
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« Si le président pense qu’il est un menteur, qu’il est le plus grand menteur, qu’il a fait partie d’une bande de menteurs, pour ma part, je ne suis pas un menteur ». C’est ce qu’a déclaré Gaston Flosse face aux médias, en rappelant sa version de la période des essais nucléaires : « J’ai protesté avec vigueur en lui faisant remarquer notre grande inquiétude quant au danger que ces essais représentaient pour les populations. […] Jacques Chirac était sincère. Il a dû faire confiance aux ingénieurs, aux experts aux scientifiques du CEA. […] Les scientifiques du CEA nous ont trompés. »
Tous ces propos sont tenus à la suite d’un visionnage de photos de la vieille époque. Ces illustrations montrant la « bande », comme le qualifie Édouard Fritch, à Moruroa. Après quoi Gaston Flosse s’est ravi de dire qu’il était encore vivant à 87 ans, même après avoir consommé de l’eau de cocos, des « kaveu » et des langoustes de Moruroa, pêchés par Gaston Tong Sang.
Le leader du Tahoeraa persiste et signe : il veut faire évoluer le statut de la Polynésie vers celui de statut associé. Gaston Flosse demande à la ministre des Outre-mers, Annick Girardin, de suspendre les travaux autour de la modification du statut de pays associé. Il affirme que si le Tahoeraa et le Tavini s'unissent, ils sont majoritaires et peuvent réclamer la mise en place d'un scrutin d'autodétermination en 2026.
Pour Gaston Flosse, ce statut de Pays associé permettra à la Polynésie et aux générations futures de prendre en mains leur destin. « Nous ne demandons pas l’indépendance, mais si on cumule les scores du Tahoeraa Huiraatira et du Tavini Huiraatira, nous obtenons 50,78% des voix. Le Tapura Huiraatira obtient 49,18%. Certes, l’écart est faible, mais nous sommes majoritaires pour demander un scrutin d’autodétermination avec cette question : voulez-vous que la Polynésie française accède à la pleine souveraineté en association à la France ? Et puis nous verrons bien. »
Le statut d’autonomie, qu’il a taillé sur mesure, ne lui convient plus. Pour argumenter ces propos, il a même repris une déclaration d’Emmanuel Macron, le président de la République du 18 octobre 2018 : « Notre objectif est simple : que nous reprenions pleinement la maîtrise de notre destin. Cela ne se fera pas en un jour. »
Mais comment faire entendre la voix du Tahoeraa Huiraatira à Paris sans représentants élus ? Gaston Flosse l’affirme : « J’ai encore des amis ».
Tous ces propos sont tenus à la suite d’un visionnage de photos de la vieille époque. Ces illustrations montrant la « bande », comme le qualifie Édouard Fritch, à Moruroa. Après quoi Gaston Flosse s’est ravi de dire qu’il était encore vivant à 87 ans, même après avoir consommé de l’eau de cocos, des « kaveu » et des langoustes de Moruroa, pêchés par Gaston Tong Sang.
Statut de pays associé à la France
Le leader du Tahoeraa persiste et signe : il veut faire évoluer le statut de la Polynésie vers celui de statut associé. Gaston Flosse demande à la ministre des Outre-mers, Annick Girardin, de suspendre les travaux autour de la modification du statut de pays associé. Il affirme que si le Tahoeraa et le Tavini s'unissent, ils sont majoritaires et peuvent réclamer la mise en place d'un scrutin d'autodétermination en 2026.
Pour Gaston Flosse, ce statut de Pays associé permettra à la Polynésie et aux générations futures de prendre en mains leur destin. « Nous ne demandons pas l’indépendance, mais si on cumule les scores du Tahoeraa Huiraatira et du Tavini Huiraatira, nous obtenons 50,78% des voix. Le Tapura Huiraatira obtient 49,18%. Certes, l’écart est faible, mais nous sommes majoritaires pour demander un scrutin d’autodétermination avec cette question : voulez-vous que la Polynésie française accède à la pleine souveraineté en association à la France ? Et puis nous verrons bien. »
Le statut d’autonomie, qu’il a taillé sur mesure, ne lui convient plus. Pour argumenter ces propos, il a même repris une déclaration d’Emmanuel Macron, le président de la République du 18 octobre 2018 : « Notre objectif est simple : que nous reprenions pleinement la maîtrise de notre destin. Cela ne se fera pas en un jour. »
Mais comment faire entendre la voix du Tahoeraa Huiraatira à Paris sans représentants élus ? Gaston Flosse l’affirme : « J’ai encore des amis ».
Jacques Chirac ne m’avait pas menti dit Gaston Flosse à propos des essais nucléaires