Le ministre de la justice et garde des Sceaux Jean Jacques Urvoas est arrivé jeudi soir à Tahiti pour une visite officielle de quatre jours.
Il a été accueilli par le Haut-commissaire et le vice-président du gouvernement. Jean Jacques Urvoas avait déjà effectué une mission parlementaire en Polynésie il y a deux ans. A moins de deux mois de l'élection présidentielle et de la fin de son mandat, le ministre de la justice inaugurera lundi la nouvelle prison de Papeari, "l'une des prisons les plus modernes de France", a t'il déclaré à Gilles Tautu et Christian Deso :
Le ministre s’est rendu au tribunal de première instance et à la cour d'appel. Il a officiellement présenté à cette occasion le rapport Pastorel, du nom d'un professeur et de son groupe de travail qui encouragent et démontrent la nécessité de créer un tribunal foncier en Polynésie. Le code civil pourrait être modifié en conséquence.
Cybèle Plichart / Jérôme Lee
Les organisations syndicales des magistrats ont profité de cette visite pour se faire entendre. Un communiqué de leur intersyndicale a été remis au ministre de la justice. Les magistrats soulignent leur manque de moyens, les difficultés d'application de la loi et évoquent également d’un "déficit de démocratie". Les représentantes des deux syndicats, Céline Azéma et Valérie Guedj, expliquent pourquoi la justice a besoin de renfort :
Jean Jacques Urvoas en visite officielle en Polynésie
Le ministre s’est rendu au tribunal de première instance et à la cour d'appel. Il a officiellement présenté à cette occasion le rapport Pastorel, du nom d'un professeur et de son groupe de travail qui encouragent et démontrent la nécessité de créer un tribunal foncier en Polynésie. Le code civil pourrait être modifié en conséquence.
Cybèle Plichart / Jérôme Lee
Jean Jacques Urvoas en visite officielle en Polynésie
Les organisations syndicales des magistrats ont profité de cette visite pour se faire entendre. Un communiqué de leur intersyndicale a été remis au ministre de la justice. Les magistrats soulignent leur manque de moyens, les difficultés d'application de la loi et évoquent également d’un "déficit de démocratie". Les représentantes des deux syndicats, Céline Azéma et Valérie Guedj, expliquent pourquoi la justice a besoin de renfort :
Jean Jacques Urvoas en visite officielle en Polynésie