Les travaux sont en cours depuis plusieurs semaines déjà. Mais les dates choisies pour ces rénovations mettent en difficulté certains éleveurs bovins. Même s’ils sont les premiers à reconnaître qu’après 26 ans d’exploitation, la modernisation était nécessaire.
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Vous l'avez peut-être remarqué: depuis quelques semaines, la viande locale se fait rare sur les étales des commerces. Et pour cause, l'abattoir de Papara est fermé durant deux semaines pour rénovation. Mais pour Georges LAU, responsable de la cellule de "gestion-importation", il n'y a pas de quoi s'inquiéter. "A priori non, il n'y aura pas d'incidence dans la mesure où les distributeurs ont l'obligation de faire un écoulement de la production, et que lorsqu'il y a effectivement insuffisance de cette production, l'importation vient normalement suppléer celle-ci. Pour Georges MAURAU, éleveur bovin de Taravao, cette fermeture est de bonne augure. Pas toujours évident pourtant pour ces professionnels du secteur primaire: "On subit quand même les conséquences. En moyenne j'abats 7 à 8 vaches par semaine. Il faudrait que le pays nous soutienne beaucoup plus. La lenteur de la paperasse, ca pèse. J'espère qu'on va pouvoir organiser une réunion dans tous les secteurs pour simplifier la filière, c'est ce qu'on demande". D'ici la semaine prochaine, l'abattoir rouvrira ses portes.