Depuis des années, les gens qui vivent derrière l’ancien CHT de Mamao disent que des choses étranges s’y produisent, le soir surtout. Des propos corroborés par les vigiles chargés de surveiller la bâtisse désaffectée. Eux affirment sentir des présences, pendant leurs rondes nocturnes.
4 ans après sa fermeture, l'ancien hôpital n'est plus que l'ombre de lui-même. Ici et là, la nature a repris ses droits, ailleurs les ravages du temps et des vandales ont fait le reste. Et c’est dans ce décor lugubre que des vigiles doivent faire leur ronde. Non sans crainte, en particulier le soir, quand ils passent devant les anciennes urgences et la morgue. La plupart préfèrent le faire en compagnie des chiens qu'ils ont adoptés, car ces derniers "sentent" ce que les humains ne peuvent détecter :
Ce malaise ressenti par les vigiles, le guérisseur Gontron Haapa considère qu'il est normal puisque « c’est leur mental qui joue, et qu’ils savent qu’à la morgue, il y a eu des personnes qui ont été déposées là, et je pense qu’on n’a pas tout nettoyé comme il faut, et c’est ça qui va rester à la morgue ».
Nettoyer, cela signifie purifier l'endroit et faciliter le passage des âmes vers l'au-delà. Gontron Haapa est donc une sorte de passeur d'âmes.
Pour certains, ces présences feraient suite au déplacement dans les années 60 de deux tiki ramenés de Raivavae et placés à l'endroit où par la suite l'ancien CHT a été construit. Des tiki qui ont ensuite été déplacés vers le musée Gauguin de Papeari. Ce qui, selon la légende, n'aurait pas dû se faire.
Mais les esprits cartésiens ne sont pas de cet avis. Pour eux, « c’est une question de croyance, quand quelqu’un ne croit pas, y’à aucun problème. Si quelqu’un croit et je pense que beaucoup de Polynésiens croient aux revenants, aux tupapau, ou à la puissance des tiki donc c’est possible, mais c’est vrai que ces 2 tiki ont tellement généré des légendes autour d’eux, que ça a renforcé, ce qu’on raconte dans les familles », explique l'historien Yves Babin, de la Société des études océaniennes.
Ce malaise ressenti par les vigiles, le guérisseur Gontron Haapa considère qu'il est normal puisque « c’est leur mental qui joue, et qu’ils savent qu’à la morgue, il y a eu des personnes qui ont été déposées là, et je pense qu’on n’a pas tout nettoyé comme il faut, et c’est ça qui va rester à la morgue ».
Nettoyer, cela signifie purifier l'endroit et faciliter le passage des âmes vers l'au-delà. Gontron Haapa est donc une sorte de passeur d'âmes.
Pour certains, ces présences feraient suite au déplacement dans les années 60 de deux tiki ramenés de Raivavae et placés à l'endroit où par la suite l'ancien CHT a été construit. Des tiki qui ont ensuite été déplacés vers le musée Gauguin de Papeari. Ce qui, selon la légende, n'aurait pas dû se faire.
Mais les esprits cartésiens ne sont pas de cet avis. Pour eux, « c’est une question de croyance, quand quelqu’un ne croit pas, y’à aucun problème. Si quelqu’un croit et je pense que beaucoup de Polynésiens croient aux revenants, aux tupapau, ou à la puissance des tiki donc c’est possible, mais c’est vrai que ces 2 tiki ont tellement généré des légendes autour d’eux, que ça a renforcé, ce qu’on raconte dans les familles », explique l'historien Yves Babin, de la Société des études océaniennes.