Après avoir racheté le Royal Tahitien puis rebaptisé le Royal Huahine après l'avoir acquis il y a deux ans, Christina Auroy s'apprête cette fois à construire un nouveau complexe hôtelier à Fakarava. De passage aux Tuamotu ce week end, elle livre ses ambitions après avoir rencontré le maire de l'ile.
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Même énergie que le père. Christina Auroy nous reçoit à Pirae, là où tout a commencé: les jardins du "Royal Tahitien" sont plus fréquentés depuis qu'elle a repris l'affaire en main, en 2012. 70% de taux de remplissage à l'hôtel, les 500 Millions de FCP investis sont "rentables" aux dires de la femme d'affaires. D'où l'envie d'exporter sa stratégie de conquête: une clientèle de milieu de gamme, à la recherche d'authenticité, à commencer par les résidents et les touristes européens. Pour cela, elle a donc acquis deux établissements.
A Fakarava, Christina Auroy précise qu'elle "n'a pas réussi à racheter un troisième hôtel, on s'est fait battre de peu à la barre du tribunal. Donc on est partis sur un projet de construction". Même budget que pour le "Royal Tahitien", terrain de 5000 m2 à 10 km du village. "On essaye de créer une chaîne 3 étoiles parce qu'il y en a très peu en Polynésie, entre la pension et le très haut de gamme, les 5-6 étoiles. On essaye d'ouvrir un nouveau marché". Pour cela elle veut séduire une clientèle 3 étoiles qui souhaite du confort sans forcément aller en pension, dans un créneau d'authenticité avec, en plus, la musique locale: "notre première cible ce sont les résidents qu'on a un peu tendance à oublier ainsi que les Européens qui veulent être au plus proche de la culture polynésienne. Les Européens sont notre coeur de cible, comme les Allemands, car les Américains restent encore très "5-6 étoiles". A Fakarava par exemple, on compte sur un gros club de plongée allemand qui n'est pas du tout implanté en Polynésie et qui compte énormément d'adhérents et qui ne plonge que sur ce site".
L'ouverture du "Royal Fakarava" est prévue début 2017.
Ce week end, le repérage des lieux s'est réalisé avec le Ministre de la relance économique, Jean Christophe Bouissou, lui qui vise les 200 000 touristes en 2015: "Je reviens de Fakarava, avec sa réserve de biosphère, l'île intéresse le monde entier. On le voit avec le nombre de fréquentations de paquebots, de touristes nautiques, de voiliers. Le peintre Matisse a séjourné à Fakarava dans les années 1930. Le "bleu matisse" vient de la couleur du ciel de Fakarava. Il faut qu'on travaille sur cet aspect du marketing".
L'empire Auroy veut créer la première chaîne d'hôtel 3 étoiles 100% polynésienne - Shiquita Darrouzes / Jacques Damour
A Fakarava, Christina Auroy précise qu'elle "n'a pas réussi à racheter un troisième hôtel, on s'est fait battre de peu à la barre du tribunal. Donc on est partis sur un projet de construction". Même budget que pour le "Royal Tahitien", terrain de 5000 m2 à 10 km du village. "On essaye de créer une chaîne 3 étoiles parce qu'il y en a très peu en Polynésie, entre la pension et le très haut de gamme, les 5-6 étoiles. On essaye d'ouvrir un nouveau marché". Pour cela elle veut séduire une clientèle 3 étoiles qui souhaite du confort sans forcément aller en pension, dans un créneau d'authenticité avec, en plus, la musique locale: "notre première cible ce sont les résidents qu'on a un peu tendance à oublier ainsi que les Européens qui veulent être au plus proche de la culture polynésienne. Les Européens sont notre coeur de cible, comme les Allemands, car les Américains restent encore très "5-6 étoiles". A Fakarava par exemple, on compte sur un gros club de plongée allemand qui n'est pas du tout implanté en Polynésie et qui compte énormément d'adhérents et qui ne plonge que sur ce site".
L'ouverture du "Royal Fakarava" est prévue début 2017.
Ce week end, le repérage des lieux s'est réalisé avec le Ministre de la relance économique, Jean Christophe Bouissou, lui qui vise les 200 000 touristes en 2015: "Je reviens de Fakarava, avec sa réserve de biosphère, l'île intéresse le monde entier. On le voit avec le nombre de fréquentations de paquebots, de touristes nautiques, de voiliers. Le peintre Matisse a séjourné à Fakarava dans les années 1930. Le "bleu matisse" vient de la couleur du ciel de Fakarava. Il faut qu'on travaille sur cet aspect du marketing".