Christophe Guardia, directeur « Tahiti by Pearl Resorts » et co président du CPH (Conseil Polynésien de l’Hôtellerie) demande plus de souplesse aux autorités s’agissant de l’entrée des touristes en Polynésie.
"Il faut quand même se réjouir de cette ouverture même si elle est partielle"
Invité du journal de ce 1er mai 2021, jour officiel d'ouverture du ciel polynésien, Christophe Guardia, directeur de l'hôtel « Tahiti by Pearl Resorts » et co président du CPH (Conseil Polynésien de l’Hôtellerie) s'est dit satisfait du protocole sanitaire strict mis en place à l'arrivée des voyageurs. Bémol, le dispositif ne permet pour l'instant pas le retour massif des touristes français, européen et américain puisqu'il décourage les familles qui ne peuvent pas venir avec leurs enfants.
"on espère que les mesures vont s'assouplir dans les mois qui viennent"
Le représentant souhaite que pour les mois de juillet-août, autrement dit la saison haute, les touristes français puissent bénéficier du fameux « motif impérieux touristique ». C'est en effet la période des vacances en famille et le fait que les personnes ne peuvent se rendre en Polynésie avec leurs enfants fait qu'ils ne viennent pas.
"les contraintes peuvent être importantes, les gens ne pouvaient pas y répondre, donc ils ont annulé leur voyage"
Le secteur sent qu'il y a un réel intérêt et qu'il y aura une vague de réservations pour cette période estivale. Il espère fortement un retour des touristes français le plus tôt possible et cela dépendra de la situation sanitaire en France.
"Si l'on veut un redémarrage rapide, il faut que les deux marchés porteurs, français et américain, viennent le plus tôt possible pour retrouver une activité normale."