Cette question reste aujourd'hui en suspens. La délégation du MEDEF, de retour de mission à Paris, a plaidé en faveur d'une prorogation auprès de l'Etat. L'aide fiscale est très importante voire cruciale pour la création et le développement des sociétés polynésiennes.
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En juin dernier, une délégation du Medef s'est rendue à Paris pour rencontrer le conseiller du Président de la République ainsi que certains sénateurs. L'objectif : réaffirmer l’importance de la défiscalisation pour les Outremer et notamment la Polynésie française. La seule aide de l’Etat aux entreprises ne doit pas s’arrêter en 2017, comme cela est pourtant prévu.
L'aide fiscale est très importante voire cruciale pour la création et le développement des sociétés polynésiennes. L’exemple de l’Aranui 5 est édifiant. Ce dernier doit arriver au mois de novembre 2015. A son bord, il comptera 108 cabines luxueuses et du fret à destination des Marquises. Ce projet a coûté pas moins de 4 milliards 300 millions de fcp. Grâce à la défiscalisation nationale et celle du territoire, l’armateur n’a dû mettre sur la table qu’un milliard 720 millions de fcp. Autant dire que sans ces aides fiscales et la mise en vente de l’Aranui 3, il n’aurait jamais investi.
En revanche, sans défiscalisation, l’histoire est tout autre. En effet, sans elle, l’armateur du Maris-Stella 4, qui est arrivé mercredi 8 juillet dans le port de Papeete, a dû se résoudre à acquérir un navire d’occasion, âgé de 30 ans. Elias Salem, l’actuel propriétaire, a dû renoncer à l’achat d’un cargo d’un milliard 500 millions de fcp.
Supprimer la défiscalisation était l’une des promesses de campagne du Président français, François Hollande. Alors, même si la loi n’a pas été abrogée, il est probable que l’Etat attende les échéances présidentielles de 2017. Affaire à suivre donc…
la défiscalisation sera-t-elle maintenue - Nicolas Suire / Hiro Terorotua
L'aide fiscale est très importante voire cruciale pour la création et le développement des sociétés polynésiennes. L’exemple de l’Aranui 5 est édifiant. Ce dernier doit arriver au mois de novembre 2015. A son bord, il comptera 108 cabines luxueuses et du fret à destination des Marquises. Ce projet a coûté pas moins de 4 milliards 300 millions de fcp. Grâce à la défiscalisation nationale et celle du territoire, l’armateur n’a dû mettre sur la table qu’un milliard 720 millions de fcp. Autant dire que sans ces aides fiscales et la mise en vente de l’Aranui 3, il n’aurait jamais investi.
En revanche, sans défiscalisation, l’histoire est tout autre. En effet, sans elle, l’armateur du Maris-Stella 4, qui est arrivé mercredi 8 juillet dans le port de Papeete, a dû se résoudre à acquérir un navire d’occasion, âgé de 30 ans. Elias Salem, l’actuel propriétaire, a dû renoncer à l’achat d’un cargo d’un milliard 500 millions de fcp.
Supprimer la défiscalisation était l’une des promesses de campagne du Président français, François Hollande. Alors, même si la loi n’a pas été abrogée, il est probable que l’Etat attende les échéances présidentielles de 2017. Affaire à suivre donc…