C’est le statu quo à l’hôpital du Taaone, où la grève des praticiens hospitaliers continue. Pour le moment pas de conséquence aux urgences et pour les interventions les plus lourdes, mais une partie des rendez vous est reportée.
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Contrairement, aux 5 autres syndicats de personnels qui ont repris le travail jeudi, les médecins n’ont pas confiance dans les mesures annoncées par le vice président et leur mobilisation continue.
Selon les médecins, la proposition du pays d’étudier un plan d’investissement sur 3 ans et le recours à un nouvel emprunt, ne suffiront pas à sortir de la crise. Pour eux : impossible d’abandonner la dotation globale de 600.000 francs. Au service de cardiologie et d’angéiologie 11 médecins sur 12 sont en grève
Selon le docteur Marion Maurin qui exerce au service de cardiologie, "nous devions par exemple avoir un appareil d'échographie portable, c'était programmé, on nous a clairement fait comprendre que si le budget diminuait de 600 Millions de FCP, ca ne serait pas possible. On a des échographes qui tombent en panne, qui ne peuvent pas être réparés. C'est du matériel réformé qui devait déjà être changé il y un an. On reçoit entre 1500 et 2000 patients dans tous les archipels, ce qui évite autant d'evasans, et dans les semaines qui viennent on ne sait pas comment traiter ces patients".
La grève des praticiens hospitaliers continue au CHT
9H30 A l’issue d’une réunion à huis clos d’un peu plus d’une heure, les médecins viennent de reconduire la grève. Car contrairement aux autres personnels de l’hôpital, ils ne semblent pas avoir été convaincus par les propositions du gouvernement.Selon les médecins, la proposition du pays d’étudier un plan d’investissement sur 3 ans et le recours à un nouvel emprunt, ne suffiront pas à sortir de la crise. Pour eux : impossible d’abandonner la dotation globale de 600.000 francs. Au service de cardiologie et d’angéiologie 11 médecins sur 12 sont en grève
Selon le docteur Marion Maurin qui exerce au service de cardiologie, "nous devions par exemple avoir un appareil d'échographie portable, c'était programmé, on nous a clairement fait comprendre que si le budget diminuait de 600 Millions de FCP, ca ne serait pas possible. On a des échographes qui tombent en panne, qui ne peuvent pas être réparés. C'est du matériel réformé qui devait déjà être changé il y un an. On reçoit entre 1500 et 2000 patients dans tous les archipels, ce qui évite autant d'evasans, et dans les semaines qui viennent on ne sait pas comment traiter ces patients".
Marc Lévy, président du syndicat des praticiens hospitaliers