La seconde vie des chantiers navals du Pacifique Sud

Se diversifier pour survivre, c'est une constante pour toutes les entreprises. Les chantiers Navals du Pacifiques Sud n'échappent pas à la règle.
La société a construit 30 thoniers entre 1990 et 2005, jusqu’à l’achat de navires chinois et coréens. En 2006, elle a du licencier et le nombre de salariés est passé de 40 à 25.

Aujourd’hui, l’entreprise fait de la réparation navale son activité principale et propose aussi de la maintenance terrestre.

En dix ans, elle a travaillé pour EDT, Marama nui, et sur l’incinérateur de Nivee, entre autres.
Dans ses ateliers, il est possible de réparer toutes sortes de tôlerie, de soudure, de tuyauteries et chaudronnerie en acier, aluminium, ou inox.
Ecoutez Stéphane Pérez le Directeur des chantiers navals du pacifiques sud au micro de Nicolas Suire:
©Polynésie 1ère

Les salariés ont réalisé une 50e de pontons en acier depuis 2002 :
©Polynésie 1ère
 De gros chantiers qui leur ont permis de maintenir des rentrées d’argent régulières. :
 
©Polynésie 1ère

Aujourd’hui l’entreprise dit avoir atteint un rythme de croisière correct. Aussi, quand on évoque la volonté politique de relancer la construction de thoniers locaux, Stéphane Pérez répond qu’il n’embauchera pas d’employés à nouveau pour construire à lui seul des thoniers. Par contre, il envisage un accord avec un autre chantier naval.
la seconde vie des chantiers navals du Pacifique sud Thierry Paulais, directeur de l'Agence Française de Développement