A qui la fête de la Toussaint permet-elle de faire de bonnes affaires ? Aux horticulteurs et aux fleuristes, notamment, pour qui elle est synonyme de ventes en cascade. Le gouvernement a d'ailleurs autorisé l'ouverture de quotas pour les fleurs coupées.
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« Crêtes de coq » « plumeau » « kangourou » « gueules de loup » … Voilà ce qu'il est possible de trouver à Pirae, en ce moment, sur le parking de la salle Aorai Tinihau. De quoi s'agit-il ? De fleurs bien-sûr. Depuis 24 ans, les horticulteurs des districts tels que Taravao, Toahotu, Hitiaa, Faaone ou encore Papeari se déplacent jusqu'à Pirae pour vendre leurs produits à l’occasion de la Toussaint. Ici, aucune fleur n'est importée, aucune fleur n'est artificielle, toutes sont produites localement.
Helena est originaire de Fakarava. Sa famille, restée sur l'île, lui a confiée une mission bien particulière : choisir les plus beaux spécimens et les plus résistants pour décorer les sept tombes familiales au cimetière communal de l’atoll. Le budget pour cette tâche : 40 000 cfp. Helena a commencé à faire le plein mais il lui reste encore beaucoup de fleurs à acheter avant de les expédier ...
Il n'y pas que les clients à Pirae, il y a aussi les artisans, ceux qui proposent des créations pour mettre en pot. C'est le cas de Faimano et Elsa qui donnent un coup de main à leurs familles. Les deux jeunes femmes fabriquent une trentaine de « pots bougie » à confectionner pour le « oro’a turamaraa », ce moment magique où toutes les tombes sont illuminées. Faimano et Elsa profitent de cette occasion pour travailler et arrondir les fins de mois, parfois difficiles.
Les fleuristes installés en boutique en profitent eux aussi pour augmenter leur chiffre d’affaire. Le conseil des ministres a acté l’ouverture de quotas de fleurs coupées pour la Toussaint : 23 000 tiges. Hans, installé à Faa’a depuis 13 ans, a demandé une autorisation pour 1 400 tiges. Et, "quand y’en a plus y’en a plus !" précise t il.
Le fleuriste fait notamment venir des lys de Nouvelle-Zélande. Même si les budgets des familles ont baissé, la demande est toujours présente, la crise économique ne viendra pas à bout de la tradition.
Retrouvez le reportage complet de nos journalistes au journal télévisé de ce vendredi 30 octobre sur Polynésie 1ère
Helena est originaire de Fakarava. Sa famille, restée sur l'île, lui a confiée une mission bien particulière : choisir les plus beaux spécimens et les plus résistants pour décorer les sept tombes familiales au cimetière communal de l’atoll. Le budget pour cette tâche : 40 000 cfp. Helena a commencé à faire le plein mais il lui reste encore beaucoup de fleurs à acheter avant de les expédier ...
Il n'y pas que les clients à Pirae, il y a aussi les artisans, ceux qui proposent des créations pour mettre en pot. C'est le cas de Faimano et Elsa qui donnent un coup de main à leurs familles. Les deux jeunes femmes fabriquent une trentaine de « pots bougie » à confectionner pour le « oro’a turamaraa », ce moment magique où toutes les tombes sont illuminées. Faimano et Elsa profitent de cette occasion pour travailler et arrondir les fins de mois, parfois difficiles.
Les fleuristes installés en boutique en profitent eux aussi pour augmenter leur chiffre d’affaire. Le conseil des ministres a acté l’ouverture de quotas de fleurs coupées pour la Toussaint : 23 000 tiges. Hans, installé à Faa’a depuis 13 ans, a demandé une autorisation pour 1 400 tiges. Et, "quand y’en a plus y’en a plus !" précise t il.
Le fleuriste fait notamment venir des lys de Nouvelle-Zélande. Même si les budgets des familles ont baissé, la demande est toujours présente, la crise économique ne viendra pas à bout de la tradition.
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