Nouveau format plastifié pour le permis, création d'une formule simplifiée pour les archipels isolés, formation renforcée pour les conducteurs de certains cyclomoteurs, journée de sensibilisation à la sécurité routière pour les jeunes : 4 mesures phares annoncées ce lundi en conseil des ministres.
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Trois réformes sont actuellement en cours et concernent le conducteur. Tout d’abord, le permis de conduire polynésien va prochainement passer au format « carte de crédit », à l’image du nouveau permis de conduire européen, que la France a adopté depuis 2013.
Ce nouveau format s’avère nécessaire car le permis de conduire polynésien a une valeur nationale et internationale. Il sera par ailleurs muni de dispositifs de sécurité infalsifiables, facilitera les contrôles par les forces de l’ordre et simplifiera les procédures administratives de délivrance. Comme en métropole, les détenteurs de l’ancien modèle auront jusqu’en 2033 pour échanger leur ancien permis de conduire.
La création d’une formule simplifiée du permis de conduire est par ailleurs à l’étude pour les îles. En effet, seules Tahiti et Raiatea disposent déjà d’auto-écoles formant les élèves conducteurs, possédant des véhicules d’examen, sur des réseaux routiers suffisamment variés et fréquentés.
Afin de permettre aux habitants des autres îles de conduire en toute légalité, le permis de conduire sera bientôt allégé et la conduite limitée à l’archipel du lieu d’examen, à l’exception de certaines catégories (motocyclettes toutes cylindrées, transport de personnes, véhicules articulés, transport de matières dangereuses, qui nécessitent des formations spécifiques).
Enfin, la formation des conducteurs de cyclomoteurs (c'est-à-dire les engins d’une cylindrée de 50 cm3 et d’une vitesse inférieure à 45 km/h) sera renforcée par l’obligation de détention du brevet de sécurité routière (BSR), même au-delà de 16 ans.
Ce brevet existe déjà est exigé pour les conducteurs de 14 à 16 ans. Il est remis sur demande et présentation d’une attestation scolaire de sécurité routière (ASSR de niveau 1 ou 2), établie par les chefs d’établissements scolaires et d’une attestation de formation pratique de trois heures minimum délivrée par une auto-école. Il a cependant été observé que les jeunes attendaient l’âge de 17 ans avant d’acquérir un cyclomoteur, et n’avaient donc pas suivi de formation. Or, en 2014, 76% des véhicules impliqués dans les accidents de la circulation étaient des deux roues (dans 127 cas sur 167).
Toujours dans le souci de rendre les routes plus sûres et de former les conducteurs, le Pays a conclu un partenariat avec le centre du service national en Polynésie française, afin d’inclure un module de sensibilisation à la sécurité routière lors de la "Journée Défense et Citoyenneté". Cette initiative permettra d’atteindre les 17-25 ans, un public particulièrement important à former.
Ce nouveau format s’avère nécessaire car le permis de conduire polynésien a une valeur nationale et internationale. Il sera par ailleurs muni de dispositifs de sécurité infalsifiables, facilitera les contrôles par les forces de l’ordre et simplifiera les procédures administratives de délivrance. Comme en métropole, les détenteurs de l’ancien modèle auront jusqu’en 2033 pour échanger leur ancien permis de conduire.
La création d’une formule simplifiée du permis de conduire est par ailleurs à l’étude pour les îles. En effet, seules Tahiti et Raiatea disposent déjà d’auto-écoles formant les élèves conducteurs, possédant des véhicules d’examen, sur des réseaux routiers suffisamment variés et fréquentés.
Afin de permettre aux habitants des autres îles de conduire en toute légalité, le permis de conduire sera bientôt allégé et la conduite limitée à l’archipel du lieu d’examen, à l’exception de certaines catégories (motocyclettes toutes cylindrées, transport de personnes, véhicules articulés, transport de matières dangereuses, qui nécessitent des formations spécifiques).
Enfin, la formation des conducteurs de cyclomoteurs (c'est-à-dire les engins d’une cylindrée de 50 cm3 et d’une vitesse inférieure à 45 km/h) sera renforcée par l’obligation de détention du brevet de sécurité routière (BSR), même au-delà de 16 ans.
Ce brevet existe déjà est exigé pour les conducteurs de 14 à 16 ans. Il est remis sur demande et présentation d’une attestation scolaire de sécurité routière (ASSR de niveau 1 ou 2), établie par les chefs d’établissements scolaires et d’une attestation de formation pratique de trois heures minimum délivrée par une auto-école. Il a cependant été observé que les jeunes attendaient l’âge de 17 ans avant d’acquérir un cyclomoteur, et n’avaient donc pas suivi de formation. Or, en 2014, 76% des véhicules impliqués dans les accidents de la circulation étaient des deux roues (dans 127 cas sur 167).
Toujours dans le souci de rendre les routes plus sûres et de former les conducteurs, le Pays a conclu un partenariat avec le centre du service national en Polynésie française, afin d’inclure un module de sensibilisation à la sécurité routière lors de la "Journée Défense et Citoyenneté". Cette initiative permettra d’atteindre les 17-25 ans, un public particulièrement important à former.