Pour la sixième édition, et après onze ans d'absence, le festival du Japon revient à Tahiti pour s'installer à la mairie de Papeete du 7 au 10 avril. Démonstrations, expositions, concert de musique...Durant trois jours, le public pourra découvrir la richesse de la culture japonaise.
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Après onze années d'absence, le festival du Japon revient en Polynésie française. Du 7 au 10 avril, de 9h30 à 18h, 35 artistes japonais, musiciens, peintres, danseurs et chanteurs, se produiront durant trois jours dans les locaux de la mairie de Papeete mais aussi dans un restaurant de la place le Fuji ainsi qu’à l’hôtel Le Méridien de Punaauia, à Tahiti.
A l'origine de cette manifestation ? L'agence de voyage South Pacific Tours. Pour l'occasion, cette dernière a réussi à rassembler pas moins de 153 objets de valeurs : des tableaux en céramique, des peintures, des bijoux, des photos…
La cérémonie d'ouverture a eu lieu hier, mardi 7 avril.
Les images de la première journée
Depuis hier, de nombreux visiteurs, des Japonais comme des Polynésiens, ont répondu présents à l'événement. Parmi eux, Adrien Lombard, un passionné d’art.
Écoutez le témoignage d'Adrien Lombard, interrogé par notre journaliste Noella Tau
(F) ADRIEN LOMBARD - FESTIVAL DU JAPON.mp3
Lors de cette première journée du festival, des démonstrations ont eu lieu à la mairie de Papeete :
Le koto (箏 en japonais, ou 琴 en japonais classique)
Le kokyū est une vièle japonaise rare, proche de l'erhu. C'est le seul instrument japonais doté d'un archet. De taille variable, sa longueur moyenne est d'environ 70 cm. Il peut avoir deux, trois, ou quatre cordes. Le kokyū à trois cordes, originaire de Chine, fait son apparition à Edo vers 1720 ; celui à quatre cordes, plus tardivement dans le siècle. Les cordes passent sur un chevalet très mince et assez haut. L'instrument, qui repose sur une pique, doit être basculé autour de cet axe, de manière à présenter les cordes à l'archet.