Le marché du monoï de Tahiti a progressé en 2015. Cependant, le poids de la filière dans l'économie polynésienne reste marginal face aux autres produits locaux, selon une note de l'Institut d'émission d'outre-mer (IEOM).
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(AFP) - L'Europe concentre 70% des débouchés du monoï - sous sa forme brute ou sous la forme de produits finis -, devant l'Amérique du Nord (15%) et l'Asie (10%).
"Les ventes d'huile raffinée (...) devraient représenter au total sur l'année plus de 400 tonnes (+23% par rapport à 2014), laissant présager d'une nouvelle progression du chiffre d'affaires en 2015, qui devrait atteindre 580 millions" de francs pacifiques (environ 4,9 millions d'euros), pronostique l'IEOM.
Pour autant, si l'export représente 97% des ventes en volume, le marché local, constitué de produits finis à plus forte valeur ajoutée, compte encore pour 54% du chiffre d'affaires de la filière, souligne l'IEOM.
Cette dernière, qui emploie 160 à 200 personnes en Polynésie, continue cependant d'occuper "une place très marginale dans le tissu économique polynésien (0,07% du chiffre d'affaires global sur le territoire)", et ne représente que 2% du total des recettes d'exportations polynésiennes "malgré sa notoriété internationale" due à son statut de "produit emblématique de la Polynésie française", écrit l'institut.
En guise de comparaison, en 2014, les produits perliers représentaient 69% des exportations des produits locaux, devant la pêche (10%), le noni - jus extrait du nono, un fruit aux multiples vertus - et l'huile de coco (4% chacun), la vanille (3%), la nacre (2%).
Afin d'accroître le poids de la filière monoï, l'IEOM suggère notamment de "renforcer la part des produits finis, au rendement de valeur ajoutée nettement supérieur", dans la production totale.
Unique produit polynésien dont l'appellation est reconnue à l'international, le monoï est une huile de bronzage tirée de la macération des fleurs de tiaré dans l'huile de coprah, obtenue à partir de l'amande séchée de la noix de coco.
L'huile de coprah, dont les usages sont multiples, est produite sur les atolls des archipels des Tuamotu et des Gambier, à l'est de Tahiti, où vivent quelque 2.000 coprahculteurs. L'activité est subventionnée par l'Etat afin d'éviter un exode économique des habitants de ces archipels vers Tahiti.
Emblématique de la Polynésie, la fleur blanche de tiaré, au parfum enivrant, est quant à elle récoltée principalement sur les Îles du Vent (dont Tahiti). Introduite par les premiers Polynésiens, elle est aussi couramment portée à l'oreille par les Polynésiens et Polynésiennes, ou offerte sous forme de collier de bienvenue ou de fête.
"Les ventes d'huile raffinée (...) devraient représenter au total sur l'année plus de 400 tonnes (+23% par rapport à 2014), laissant présager d'une nouvelle progression du chiffre d'affaires en 2015, qui devrait atteindre 580 millions" de francs pacifiques (environ 4,9 millions d'euros), pronostique l'IEOM.
Pour autant, si l'export représente 97% des ventes en volume, le marché local, constitué de produits finis à plus forte valeur ajoutée, compte encore pour 54% du chiffre d'affaires de la filière, souligne l'IEOM.
Cette dernière, qui emploie 160 à 200 personnes en Polynésie, continue cependant d'occuper "une place très marginale dans le tissu économique polynésien (0,07% du chiffre d'affaires global sur le territoire)", et ne représente que 2% du total des recettes d'exportations polynésiennes "malgré sa notoriété internationale" due à son statut de "produit emblématique de la Polynésie française", écrit l'institut.
En guise de comparaison, en 2014, les produits perliers représentaient 69% des exportations des produits locaux, devant la pêche (10%), le noni - jus extrait du nono, un fruit aux multiples vertus - et l'huile de coco (4% chacun), la vanille (3%), la nacre (2%).
Afin d'accroître le poids de la filière monoï, l'IEOM suggère notamment de "renforcer la part des produits finis, au rendement de valeur ajoutée nettement supérieur", dans la production totale.
Unique produit polynésien dont l'appellation est reconnue à l'international, le monoï est une huile de bronzage tirée de la macération des fleurs de tiaré dans l'huile de coprah, obtenue à partir de l'amande séchée de la noix de coco.
L'huile de coprah, dont les usages sont multiples, est produite sur les atolls des archipels des Tuamotu et des Gambier, à l'est de Tahiti, où vivent quelque 2.000 coprahculteurs. L'activité est subventionnée par l'Etat afin d'éviter un exode économique des habitants de ces archipels vers Tahiti.
Emblématique de la Polynésie, la fleur blanche de tiaré, au parfum enivrant, est quant à elle récoltée principalement sur les Îles du Vent (dont Tahiti). Introduite par les premiers Polynésiens, elle est aussi couramment portée à l'oreille par les Polynésiens et Polynésiennes, ou offerte sous forme de collier de bienvenue ou de fête.
Le marché du monoï de Tahiti a progressé en 2015. Cependant, le poids de la filière dans l'économie polynésienne reste marginal face aux autres produits locaux, selon une note de l'Institut d'émission d'outre-mer (IEOM).
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