Le Pays propose une alternative aux tour-operators et veut ouvrir des casinos

130 actions ont été annoncées par le gouvernement  qui ne mise plus sur le tourisme de masse mais souhaite valoriser le patrimoine naturel et culturel. En 2020, le touriste sera dirigé vers une plate-forme internet commune, même pour réserver son billet d'avion. Il pourra aussi miser au casino.
Le gouvernement se donne jusqu’à 2020 pour retrouver les 45 milliards de FCP générés par le secteur en 2008, et égaler les plus de 212000 touristes de 2003. Paradoxe ? Non, car le pays disposera alors de structure comme le Tahiti Mahana Beach et l'Eco-parc de la vallée de la Papenoo, si tout va bien.
Le tourisme vert, chic et authentique, passe aussi par une réduction du prix de la destination. Comment ? En se passant des tour-operators, qui prennent une large commission. 

Les casinos des paquebots de croisière sont aujourd'hui fermés dès lors qu'ils sont amarrés à quai

Jean Christophe Bouissou, porte parole du gouvernement, assure que "c'est possible en vendant la destination Polynésie et ses billets d'avion sur une plate-forme internet unique". Il veut également relancer l'activité des casinos: "On sait pertinemment que dans ce pays, quand on parle de casinos, il y a un certain émoi, notamment du côté des confessions religieuses. Il ne s'agit pas pour nous d'ouvrir les portes des casinos pour que les polynésiens y jouent leur paie mensuelle. Mais bien de faire en sorte que les non-résidents puissent accéder à cette activité.
"On a des paquebots qui viennent en Polynésie", poursuit le Ministre du Tourisme, "on ne sait pas pourquoi, mais on interdit l'ouverture des casinos qui sont à bord dès lors que les navires sont amarrés dans nos ports. Alors que la réglementation ne nous y oblige pas ! Ce n'est pas accessible aux résidents pourtant. Il faut montrer son passeport pour monter à bord ! Les bateaux de croisière resteraient également plus longtemps à quai chez nous, si leurs occupants disposaient de casinos in situ".