Le leader du parti orange est à l’origine d’une proposition de résolution qui vise selon lui à « actualiser et conforter le statut d’autonomie de la Polynésie française ».
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La proposition de résolution est signée de la main de Marcel Tuihani mais c'est bien Gaston Flosse qui est aux commandes. Sous le prétexte de vouloir dépoussiérer le statut d'autonomie de 2004, le président déchu veut introduire des changements qui ne seraient pas sans conséquences sur sa propre situation.
L’une des propositions phare concerne la possibilité d’élire un président du pays qui ne serait pas un représentant de l’assemblée de Polynésie française. Sa candidature serait simplement présentée par au moins un quart des représentants.
Pour dissoudre l'assemblée, plus besoin de l'Etat. Il suffirait que la majorité absolue des représentants le décide.
Par ailleurs, il est proposé d'engager devant l'assemblée la responsabilité du gouvernement sur son programme. Si les élus désapprouvent, le gouvernement est démissionnaire d'office.
Gaston Flosse n'a pas oublié l'aspect judiciaire. Il souhaite que les recours soient épuisés avant de démettre d'office de ses fonctions le président du pays. Le conseil des ministres serait consulté sur la nomination des membres du parquet.
Parmi les autres propositions figure la participation de l'Etat à hauteur de 50% au financement du fond intercommunal de péréquation ou encore la nomination sans délai des chefs de service à des postes de ministres.
Cette résolution sera bientôt discutée en commission des institutions, puis passera à l'assemblée. Les sénateurs oranges devront ensuite la défendre à Paris. Le gouvernement d'Edouard Fritch prépare aussi des modifications statutaires, mais pas forcément celles là.
L’une des propositions phare concerne la possibilité d’élire un président du pays qui ne serait pas un représentant de l’assemblée de Polynésie française. Sa candidature serait simplement présentée par au moins un quart des représentants.
Pour dissoudre l'assemblée, plus besoin de l'Etat. Il suffirait que la majorité absolue des représentants le décide.
Par ailleurs, il est proposé d'engager devant l'assemblée la responsabilité du gouvernement sur son programme. Si les élus désapprouvent, le gouvernement est démissionnaire d'office.
Gaston Flosse n'a pas oublié l'aspect judiciaire. Il souhaite que les recours soient épuisés avant de démettre d'office de ses fonctions le président du pays. Le conseil des ministres serait consulté sur la nomination des membres du parquet.
Parmi les autres propositions figure la participation de l'Etat à hauteur de 50% au financement du fond intercommunal de péréquation ou encore la nomination sans délai des chefs de service à des postes de ministres.
Cette résolution sera bientôt discutée en commission des institutions, puis passera à l'assemblée. Les sénateurs oranges devront ensuite la défendre à Paris. Le gouvernement d'Edouard Fritch prépare aussi des modifications statutaires, mais pas forcément celles là.