Au coeur du domaine protestant, sur les hauteurs de la Mission, la directrice de la petite école Montessori s'assure que toutes les précautions sont prises pour éviter une contamination par le virus de la Covid.Cependant, pas de port du masque comme dans les écoles d'ensiegnement traditionnel.
La méthode Montessori est basée sur la responsabilisation individuelle et l’entre-aide collective. Ces enfants sont tout petits, âgés entre 2 et 5 ans, mais ils ont quand même entendu parler du coronavirus. Quant aux enseignants, leur méthode est d’abord l’observation de ces petits, pour profiter au maximum de leurs aptitudes naturelles. Des enfants de maternelle qui gèrent leurs envies et leur temps, mais doivent apprendre à s’assumer : ranger, nettoyer, apprendre que personne ne le fera pour eux, plus tard dans la vraie vie.
Alors pour le coronavirus, c’est pareil. Pas de masques, certes, mais des gestes barrière que ces enfants contrôlent plus rapidement, comme l'explique Carine Tessier- Tuheiava, directrice de l’école Montessori de la mission. Pour autant : les personnels de cette école font beaucoup plus attention à l’extérieur.
L’école emploie deux aides maternelles et deux assistantes qui se relaient chaque jour. Toutes ont intégré que la liberté qui règne ici ne se conjugue pas avec le laxisme. Alors oui, une classe où la maitresse a le visage découvert ça fait toute le différence. Mais ce n’est effectivement envisageable que dans les toutes petites structures.