Les détails précis de l'organisation du voyage présidentiel sont encore au conditionnel mais d’ores et déjà Christophe Plée, le président de la CPME, la confédération des petites et moyennes entreprises, s’étonne qu’à l’agenda du chef de l’Etat, aucune rencontre n’est prévue pour l’heure avec les acteurs économiques du Pays.
En attendant, il s’imagine participer à une rencontre hypothétique. « On reste dans l'attente de pouvoir parler des problématiques des petites et moyennes entreprises, et surtout de la régionalisation qui tient à coeur à bon nombre d'entreprises. On espère quand même que le président de la République aura une séquence pour rencontrer les acteurs économiques", déclare Christophe Plée.
Du côté des syndicalistes aussi, la demande de rencontre via le haut-commissariat reste sans réponse. Pourtant, l’intersyndicale souhaite aborder de nombreux sujets tels que les dépenses de la Caisse de prévoyance sociale et l’emploi local.
Cyril Legayic, secrétaire général de la CSIP, aimerait "rappeler au Président qu'avec la catastrophe de Sabena, on va se retrouver avec plus de 40 personnes qui vont être sur le tapis, en chômage et qu'on n'aimerait plus voir ça...Il ne faut pas oublier aussi la concession de l'aéroport de Tahiti qui prend fin et on aimerait aussi que ce soit une société du pays qui prendra la gestion et non pas tout le temps des multinationales".
A 5 jours de l’arrivée du Président Macron, les syndicalistes et les représentants des entreprises restent optimistes. Tous espèrent un rendez-vous avec lui.
Regardez le reportage d'Herevai Hoata :