Les chauffeurs de taxi ne se réjouissent pas tous du retour des touristes

S'ils espèrent tous que le flux des touristes redevienne comme avant la crise, malgré tout des chauffeurs de taxi craignent d'être contaminés. Entre nécessité économique et protection sanitaire, leur coeur balance.

Arriver très tôt pour faire partie des rares à effectuer une course. Depuis la fermeture de frontières, c’est l’astuce de Robert, taxi depuis 35 ans. Mais d'autres chauffeurs ont baissé les bras. Ils préfèrent rester chez eux. "Des collègues ne viennent plus car ils habitent loin, ce n'est pas rentable pour eux, pour deux courses par jour ça ne vaut pas le coup", dit Francoise Duval.

Bonne et mauvaise chose

 

Sans les touristes, il a fallu faire avec le peu de clientèle locale. Donc l’ouverture des frontières, c'est une bonne nouvelle, mais avec un bémol. "C'est une bonne chose, mais il va falloir faire attention. Parce qu'avec la réouverture de l'an dernier, quelques uns d'entre nous avons été malades justement parce qu'il y avait des gens qui arrivaient malades", déclare Imiura Teriipaia.

A Tahiti comme à Moorea et les autres îles, la hausse des prix des carburants est un coup dur pour les taxis.

Nombreux sont les taxis à partager son avis. Et puis, combien de touristes réellement arriveront à partir du 1er mai ? Peu, en tout cas pas assez pour tous.

Le début d’une reprise donc, qu’ils espèrent plus conséquente par la suite.

Regardez le reportage de Nicolas Suire :