Commerces, bars, restaurants ont souffert de la fermeture provisoire de leurs enseignes lors du confinement. Certains se voyaient même mettre la clé sous la porte. Grâce aux quelques aides du Pays et de l’Etat, certains continuent d’y croire mais attendent plus du gouvernement.
C’est une réalité : quand un commerce ouvre, l’argent rentre, à contrario, quand il ferme, même pour une courte période, c’est de l’argent qui sort. Dany Dana est propriétaire de commerce, il paie chaque mois des charges fixes : loyer, électricité, assurances, eau, gaz ou encore TVA et CPS. Il paie aussi des charges variables comme les salaires, la part des fournisseurs, le service des prestataires. Et comme si cela ne suffisait pas, le patron doit rembourser son prêt bancaire pour l’achat du fonds de commerce.
Avec le confinement du mois de mars, Dany a été contraint d’emprunter pour tenir l’année 2020. "Il a fallu, comme beaucoup de commerçants, demander le PGE, le Prêt Garanti de l'Etat, pour pouvoir payer les fournisseurs qui nous ont livré au mois de février (...) Par contre, c'est un prêt qu'il faudra rembourser au bout de 12 mois", souligne Dany.
Sans le couvre-feu, c’est certain, les affaires seraient meilleures mais, cela ne suffira pas ! Il faut une vraie relance de l’économie, estime Dany Dana." Il y a beaucoup de choses qui seraient intéressantes de proposer. Du genre : l'exonération des patentes puisque c'est une charge lourde pour les commerces, ensuite il faudrait penser à injecter de l'argent dans l'économie pour pouvoir continuer à investir, créer des emplois...".