Au milieu des réalisateurs et du public, une douzaine d’étudiants de 1ère année de licence en information et communication participe au 12ème FIFO ! Une initiative renouvelée chaque année.
Un professeur référent, un stage, un résultat : ces douze étudiants apprennent avant tout le métier de journaliste de presse. Sous la houlette de Dominique Morvan, ils interrogent, analysent, rédigent quotidiennement pour la Newsletter du FIFO. Un document d’une page, publié tous les jours à 200 exemplaires.
Dominique Morvan, professeur en techniques d’écriture journalistique à l’ISEPP.
Pouvez-vous nous parler du travail que vous faites auprès de vos étudiants dans le cadre du FIFO ?
« Nous sommes dans un stage pratique durant lequel les étudiants mettent en pratique ce qu’ils ont appris en cours. Je ne suis qu’un accompagnant. Ce qui est compliqué pour eux, c’est d’écrire simplement. Je leur donne des principes simples pour qu’ils n’écrivent pas des phrases de 3 kilomètres : une idée, une phrase. J’essaye de faire qu’ils soient concis, précis, qu’ils emploient des mots que tout le monde comprend et l’image aussi est extrêmement importante. Il faut qu’ils soignent la photo. Un autre principe essentiel : ne jamais écorcher les noms propres. Les premiers jours c’est infernal, on a des fautes dans tous les noms. En fait, ce sont des principes simples et au travers d’une Newsletter comme celle-ci, on effleure les principes du journalisme mais ce sont des bases importantes. »
Parlez-nous de votre édition : votre chemin de fer.
« On a toujours une Une avec une grande photo qui donne l’ambiance du jour puisque chaque Newsletter parle du programme de la journée. On a des encadrés qui parlent des ateliers, des ateliers pratiques comme la prise de vue et le montage. Il y a l’avis du public où les étudiants vont aller à la rencontre des gens pour leur demander leur avis sur un film. Il y a trois questions à un professionnel car c’est aussi pour les entraîner aux techniques d’interview. Ils doivent soigner leurs questions, avec la technique de l’entonnoir… partir d’une question générale pour arriver à quelque chose de plus ciblé. Ça aussi ils le mettent en pratique. »
Tout se fait ici, dans votre QG ? De la conception à la réalisation ?
« Oui, cette année on a regroupé tout sur place. Ils ont le matériel de base : enregistreurs et apparteils photos. Une petite clé USB pour donner les textes et les photos et on a l’ordinateur qui permet de faire la mise en page et on réalise la mise en page ensemble jusqu’au final où on compresse le document pour l’imprimerie et pour publication sur les médias… locaux ou étrangers. »
Comment les étudiants réagissent en participant à un produit concret en l’occurrence la Newsletter ?
« Ce qui est certain pour nous les professeurs, on observe qu’il y a un avant et un après FIFO. Avant, ils sont très scolaires, très jeunes professionnellement. Et après le FIFO, ils ont une maturité évident. Il y a eu comme un accélérateur. Ils ont les principes de base, ils comprennent les contraintes… du coup ils sont plus concernés, plus ouverts et en une semaine, ils changent vraiment. »
Myriam, 20 ans, étudiante en première année :
« On est en charge de réaliser les interviews, d’essayer d’aller voir dans les ateliers et rendre compte au public de ce qui se passe ici. On se base sur le chemin de fer et sur un planning de rendez-vous avec les professionnels pour pouvoir récolter nos informations. Nous sommes douze étudiants divisés en trois groupes de quatre étudiants. »
Dominique Morvan, professeur en techniques d’écriture journalistique à l’ISEPP.
Pouvez-vous nous parler du travail que vous faites auprès de vos étudiants dans le cadre du FIFO ?
« Nous sommes dans un stage pratique durant lequel les étudiants mettent en pratique ce qu’ils ont appris en cours. Je ne suis qu’un accompagnant. Ce qui est compliqué pour eux, c’est d’écrire simplement. Je leur donne des principes simples pour qu’ils n’écrivent pas des phrases de 3 kilomètres : une idée, une phrase. J’essaye de faire qu’ils soient concis, précis, qu’ils emploient des mots que tout le monde comprend et l’image aussi est extrêmement importante. Il faut qu’ils soignent la photo. Un autre principe essentiel : ne jamais écorcher les noms propres. Les premiers jours c’est infernal, on a des fautes dans tous les noms. En fait, ce sont des principes simples et au travers d’une Newsletter comme celle-ci, on effleure les principes du journalisme mais ce sont des bases importantes. »
Parlez-nous de votre édition : votre chemin de fer.
« On a toujours une Une avec une grande photo qui donne l’ambiance du jour puisque chaque Newsletter parle du programme de la journée. On a des encadrés qui parlent des ateliers, des ateliers pratiques comme la prise de vue et le montage. Il y a l’avis du public où les étudiants vont aller à la rencontre des gens pour leur demander leur avis sur un film. Il y a trois questions à un professionnel car c’est aussi pour les entraîner aux techniques d’interview. Ils doivent soigner leurs questions, avec la technique de l’entonnoir… partir d’une question générale pour arriver à quelque chose de plus ciblé. Ça aussi ils le mettent en pratique. »
Tout se fait ici, dans votre QG ? De la conception à la réalisation ?
« Oui, cette année on a regroupé tout sur place. Ils ont le matériel de base : enregistreurs et apparteils photos. Une petite clé USB pour donner les textes et les photos et on a l’ordinateur qui permet de faire la mise en page et on réalise la mise en page ensemble jusqu’au final où on compresse le document pour l’imprimerie et pour publication sur les médias… locaux ou étrangers. »
Comment les étudiants réagissent en participant à un produit concret en l’occurrence la Newsletter ?
« Ce qui est certain pour nous les professeurs, on observe qu’il y a un avant et un après FIFO. Avant, ils sont très scolaires, très jeunes professionnellement. Et après le FIFO, ils ont une maturité évident. Il y a eu comme un accélérateur. Ils ont les principes de base, ils comprennent les contraintes… du coup ils sont plus concernés, plus ouverts et en une semaine, ils changent vraiment. »
Myriam, 20 ans, étudiante en première année :
« On est en charge de réaliser les interviews, d’essayer d’aller voir dans les ateliers et rendre compte au public de ce qui se passe ici. On se base sur le chemin de fer et sur un planning de rendez-vous avec les professionnels pour pouvoir récolter nos informations. Nous sommes douze étudiants divisés en trois groupes de quatre étudiants. »