Les organisations syndicales demandent la solidarité nationale pour les salariés

Les organisations syndicales en appellent à l’unité nationale
Dans un courrier adressé à la ministre des Outre-mer, les organisation syndicales demandent la solidarité nationale pour les salariés, et souhaient que l'Etat verse une indemnisation supplémentaire à celle déjà promis par le Pays.
 

 
La CSIP, la CSTP FO, A TI'A I MUA, O Oe To Oe Rima et OTAHI ont signé un courrier adressé à la ministre des Outre-mer, Annick Girardin. Les organisations syndicales demandent la solidarité nationale pour les salariés en complétant l'indemnité déjà promis par le Pays.

Après avoir consulté les propositions d'aides de l'Etat envers la Polynésie française, "nous avons la fâcheuse impression que les salariés sont oubliés de cette affaire" dénonce les syndicats. En Métropole et dans les départements Outre-mer, le chômage partiel pris en charge par l'Etat permet aux salariés de pouvoir maintenir un minimum de salaire. Ce qui n'est pas le cas en Polynésie française, pays autonome. Sur le territoire, le Pays a annoncé une indemnité de solidarité pour les salariés, à hauteur de 100 000 Fcfp. Une aide indispensable mais insuffisante, estiment les syndicats.

Les organisations syndicales demandent donc "un geste de l'Etat" dans le cadre de la solidarité nationale en "complétant cette indemnité (ndlr versée par le Pays) dans la limite de 84% du salaire net". En clair, elles demandent 100 000 Fcfp d'aide à l'Etat en plus de celle déjà versée par le territoire.