Les plus beaux moments du Heiva I Paris

La deuxième édition du Heiva i Paris a réuni ce week-end une centaine de candidats d'horizons différents. Les meilleurs danseurs et troupes se sont affrontés sur scène sous le regard d'un jury d'exception venu spécialement de Tahiti. Enjeu: une qualification pour le championnat du monde.
En coulisses, on répète avec obstination la chorégraphie. Ils sont une centaine de candidats venus de tout l'hexagone, et parfois d'horizons plus lointains: Etats-Unis, Japon, ou encore du Pacifique. "J'habite en Nouvelle-Calédonie", précise la danseuse Melina Wamytan, "il y pas mal de polynésiens sur le Caillou, et j'ai connu l'existence du Heiva I Paris grâce à la troupe qui existait sur place".
Les plus beaux moments du Heiva i Paris

Des Etats-Unis au Japon

Pour les danseurs, c'est toujours la même appréhension avant de monter sur scène. L'enjeu est de taille: une qualification pour les championnats du monde, devant une salle comble, et un jury venant spécialement de Tahiti. Les danseurs ont 3 minutes pour convaincre. 3 minutes pour donner le meilleur d'eux-mêmes. Sur scène, place au langage du corps. La puissance se même à la grâce. Le corps vibre au rythme effréné des percussions. Pour Manouche Lehartel, présidente du Jury: "sur la centaine de danseurs que nous avons vu sur scène, très peu sont des héritiers du Ori Tahiti, très peu d'entre eux sont nés en Polynésie, et dont c'est la danse de référence; ils sont passionnés pour arriver à ce niveau là et exceller !"
 
Voici en diaporama les plus belles images de cette édition 2015:
Un enchantement pour les yeux. Le souffle créatif polynésien s'exporte au delà des frontières du Pacifique. Selon Iris Paquant qui a assisté au spectacle, "les musiciens qui sont venus sont vraiment fabuleux ainsi que les danseuses. Ce soir, j'ai retrouvé la Polynésie !".


A 27 ans, Melina réalise son rêve: elle s'envolera dans deux mois avec sa troupe, pour Tahiti. Une immersion qui la fascine. Entre légende et tradition.