Suite aux intempéries il y a une quinzaine de jours sur la côte Est, un risque sanitaire a été avéré par les autorités. Malgré l'interdiction de baignade notamment à Mahina et Hitia'a O Tera, les surfeurs continuent de plonger à l'eau.
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Depuis les intempéries du 12 décembre dernier, certains communes de la côte Est de Tahiti ont décidé d'interdire la baignade. C'est le cas de Mahina et Hitia'a O Tera. Ces dernières ont publié des arrêtés mettant en garde contre les risques de leptospirose.
Et pour cause, les rivières de certaines communes, comme celles associées de Papenoo, sont entrées en crue, emportant sur leur passage de nombreux déchets : troncs d’arbres, voitures, débris divers, etc. Deux porcheries situées au niveau du PK 20 et du PK 19 ont subi des pertes d’animaux, les porcs ont été emportés dans la mer ainsi que des déchets liquides des porcheries. Le risque sanitaire étant avéré, la municipalité a décidé d'interdire la baignade dans la commune associée de Papenoo. Celle de Mahina a fait de même.
Si à Mahina, la population pourra se remettre à l’eau dès demain, mardi 29 décembre, il n’en va pas de même à Papenoo et Tiarei où l’interdiction est toujours en vigueur. Malgré des avertissement et des rondes sur les lieux, les autorités ont du mal à faire respecter la consigne. "Nous demandons aux gens d'arrêter de se baigner à la mer", rappelle le secrétaire général de la mairie de Hitia'a O Te Ra, Jean-Claude Apuarii, au micro de Caroline Farhi.
Même son de cloche du côté de Gisèle Tefaatau, 4e maire adjointe de Hitia'a O Te Ra. Pour l'élue, il est temps que la population écoute les appels à vigilance afin d'éviter le pire.
Certains surfeurs ne l'entendent pas de cette oreille. Malgré une interdiction de baignade et une mer encore trouble, certains n'ont pas su résister à l'appel de la vague. C'est le cas de Jonathan. Mis au courant de l'arrêté interdisant la baignade, le jeune homme est tout de même parti se faire plaisir dans les vagues.
Tukea, lui, est depuis 6h du matin sur le spot. Conscient des dangers, cela ne l'a pas pour autant arrêté. Le surf, il est tombé dedans lorsqu'il était petit, depuis il n'a jamais arrêté.
D'autres surfeurs, eux, se plaignent non pas de la saleté de l'eau mais de celle présente sur les plages. C'est également le cas de certaines écoles de surf, comme celle Olivier Napias. Le professeur qui a emmené ses élèves surfer malgré l'interdiction, s'étonne que les communes n'aient encore rien nettoyé depuis les intempéries.
Et pour cause, les rivières de certaines communes, comme celles associées de Papenoo, sont entrées en crue, emportant sur leur passage de nombreux déchets : troncs d’arbres, voitures, débris divers, etc. Deux porcheries situées au niveau du PK 20 et du PK 19 ont subi des pertes d’animaux, les porcs ont été emportés dans la mer ainsi que des déchets liquides des porcheries. Le risque sanitaire étant avéré, la municipalité a décidé d'interdire la baignade dans la commune associée de Papenoo. Celle de Mahina a fait de même.
"Nous demandons aux gens d'arrêter de se baigner à la mer"
Si à Mahina, la population pourra se remettre à l’eau dès demain, mardi 29 décembre, il n’en va pas de même à Papenoo et Tiarei où l’interdiction est toujours en vigueur. Malgré des avertissement et des rondes sur les lieux, les autorités ont du mal à faire respecter la consigne. "Nous demandons aux gens d'arrêter de se baigner à la mer", rappelle le secrétaire général de la mairie de Hitia'a O Te Ra, Jean-Claude Apuarii, au micro de Caroline Farhi.
interdiction baignade papenoo
Même son de cloche du côté de Gisèle Tefaatau, 4e maire adjointe de Hitia'a O Te Ra. Pour l'élue, il est temps que la population écoute les appels à vigilance afin d'éviter le pire.
La passion plus forte que la santé
Certains surfeurs ne l'entendent pas de cette oreille. Malgré une interdiction de baignade et une mer encore trouble, certains n'ont pas su résister à l'appel de la vague. C'est le cas de Jonathan. Mis au courant de l'arrêté interdisant la baignade, le jeune homme est tout de même parti se faire plaisir dans les vagues.
Tukea, lui, est depuis 6h du matin sur le spot. Conscient des dangers, cela ne l'a pas pour autant arrêté. Le surf, il est tombé dedans lorsqu'il était petit, depuis il n'a jamais arrêté.
D'autres surfeurs, eux, se plaignent non pas de la saleté de l'eau mais de celle présente sur les plages. C'est également le cas de certaines écoles de surf, comme celle Olivier Napias. Le professeur qui a emmené ses élèves surfer malgré l'interdiction, s'étonne que les communes n'aient encore rien nettoyé depuis les intempéries.