Rendez-vous incontournable pour les communes polynésiennes, le congrès permet de faire le point sur les projets et surtout les finances. Elles réclament davantage de compétences, mais ne consomment pas totalement leurs crédits.
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48 maires et leurs cadres sont présents au 28e congrès des communes qui se tient à Mahina jusqu'au 3 août.
Un bilan à mi-mandat, puisque les tavana conservent leur siège jusqu'en 2020.
Cette première journée a été surtout l'occasion de parler fiscalité et transfert de compétences. Financièrement, les communes sont dépendantes à 55% du Pays.
Un projet de loi de Pays prévoit de mettre en place une nouvelle fiscalité. Actuellement, les communes perçoivent notamment une taxe de séjour et une taxe sur l'électricité. Ce projet de loi ajoutera une taxe sur l'hydroélectricité et sur l'extraction d'agrégats. Elle devrait entrer en vigueur avant la fin de cette année.
Mais les maires déplorent le fait de disposer de peu de moyens, donc de ne pas pouvoir mettre en place d'action véritable. Ils souhaitent davantage de compétences, comme par exemple, ne plus passer par le Pays pour la création d'une activité commerciale sur leur commune.
Réponse de l'intéressé : les communes doivent déjà respecter le CGCT (Code Général des Collectivités Territoriales) en appliquant leurs nouvelles compétences : l'eau potable, les déchets...
Entre 2014 et 2017, la quote-part du Pays pour le FIP (Fonds Intercommunal de Péréquation) a augmenté de 2,9 milliards de Fcp, passant ainsi de 12,8 à 15,7 milliards de Fcp.
L'Etat et le Pays ont exhorté les communes à consommer les crédits octroyés, ce qui n'est pas toujours le cas actuellement, au risque de perdre en crédibilité auprès du gouvernement central.
Les discussions doivent se poursuivre jusqu'au 3 août.
Un bilan à mi-mandat, puisque les tavana conservent leur siège jusqu'en 2020.
Cette première journée a été surtout l'occasion de parler fiscalité et transfert de compétences. Financièrement, les communes sont dépendantes à 55% du Pays.
Un projet de loi de Pays prévoit de mettre en place une nouvelle fiscalité. Actuellement, les communes perçoivent notamment une taxe de séjour et une taxe sur l'électricité. Ce projet de loi ajoutera une taxe sur l'hydroélectricité et sur l'extraction d'agrégats. Elle devrait entrer en vigueur avant la fin de cette année.
Mais les maires déplorent le fait de disposer de peu de moyens, donc de ne pas pouvoir mettre en place d'action véritable. Ils souhaitent davantage de compétences, comme par exemple, ne plus passer par le Pays pour la création d'une activité commerciale sur leur commune.
Réponse de l'intéressé : les communes doivent déjà respecter le CGCT (Code Général des Collectivités Territoriales) en appliquant leurs nouvelles compétences : l'eau potable, les déchets...
Entre 2014 et 2017, la quote-part du Pays pour le FIP (Fonds Intercommunal de Péréquation) a augmenté de 2,9 milliards de Fcp, passant ainsi de 12,8 à 15,7 milliards de Fcp.
L'Etat et le Pays ont exhorté les communes à consommer les crédits octroyés, ce qui n'est pas toujours le cas actuellement, au risque de perdre en crédibilité auprès du gouvernement central.
Les discussions doivent se poursuivre jusqu'au 3 août.