Menaces sur les oiseaux du Pacifique : Angry Birds vraiment en colère

La firme finlandaise Rovio, créatrice des jeux "Angry Birds", a annoncé jeudi 30 avril la signature d’un partenariat avec l’organisation non gouvernementale BirdLife International, spécialisée dans la protection des espèces d’oiseaux menacées, comme le monarque de Tahiti.
Cet accord concerne tout particulièrement un groupe d’espèces d’oiseaux endémique du Pacifique Sud, considérés comme particulièrement vulnérables à des espèces de prédateurs introduites par les hommes dans ces régions, comme par exemple le rat qui ravage les nids et mange les œufs de ces volatiles.
Cet accord vise à mettre sur pied des campagnes d’information et de sensibilisation, avec pour vedettes les fameux oiseaux de dessins animés, afin d’attirer l’attention de l’opinion publique sur cette menace d’extinction auxquelles sont confrontés plusieurs espèces d’Océanie insulaire.
Autre objectif annoncé : collecter des fonds pour financer des campagnes à venir en vue de mieux protéger ces espèces.
Parmi ces espèces citées et identifiées figure en bonne place la Gallicolombe érythroptère de Polynésie, le monarque de Tahiti, ou encore le Chevalier des Tuamotu.
Au niveau régional, plus de trente espèce d’oiseaux du Pacifique sont menacées dans des pays et territoires aussi variés que les îles Cook, Fidji, la Polynésie française, la Nouvelle-Calédonie ou encore Palau. Dans un de leurs jeux les plus populaires, téléchargé quelque 2,8 millions de fois, les Angry Birds sont aussi confrontés à des prédateurs imaginaires, des cochons, qui veulent manger leurs œufs.

Le monarque de Tahiti

L’accord avec Birdlife International devrait se matérialiser par la création d’un volet complet et nouveau du jeu, sous forme de mise à jour et baptisé « Paradis Tropical ».

D'après PAD Flash d'Océanie