Les membres de la commission de cadrage de la loi Morin, présidée par la sénatrice Lana Tetuanui se rendent ce lundi 1er octobre à Moruroa, Fangatau.
Objectif : rencontrer les populations, témoins des essais nucléaires en Polynésie française durant 30 années.
Objectif : rencontrer les populations, témoins des essais nucléaires en Polynésie française durant 30 années.
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Après une série d’entretiens sur Tahiti avec les autorités et les services du Pays et de l’Etat, la commission mixte parlementaire de cadrage de la loi Morin, en mission au fenua depuis mercredi dernier, est aujourd’hui à Mororua.
Avec Fangataufa, c’est l’un des deux sites nucléaires français.193 essais ont été tirés sur ses deux atolls entre 1966 et 1996. La commission présidée par la sénatrice Lana Tetuanui a aussi prévu de se déplacer à Hao, Rikitea et Tureia. Avant son départ pour Paris prévu jeudi 4 octobre, elle rencontrera les associations de défense des victimes des essais nucléaires.Ce sera le cas mercredi matin pour l’association Moruroa e tatou.
Pour rappel, l’origine de cette commission mixte paritaire de cadrage de la loi Morin. Sa création fait suite à la suppression du risque négligeable dans la loi Morin d’indemnisation des victimes du nucléaire. Elle est inscrite dans la loi égalité réelle outre-mer (EROM) promulguée le 28 février 2017.
C’est le gouvernement central qui avait obtenu à l’époque la création de cette commission craignant que la suppression du risque négligeable obtenue par les parlementaires polynésiens n’ouvre la porte à des indemnisations de malades de cancer sans lien avec les essais nucléaires.
Cette commission est composée de 12 membres pour moitié de parlementaires et pour moitié de personnalités qualifiées désignées par le gouvernement central. Sa composition est tardive. Elle s’est réunie pour la première fois le 28 mai dernier. Elle est présidée par la sénatrice Lana Tetuanui. Y siègent aussi les députés Nicole Sanquer et Moetai Brotherson. Gilles Cantal l’ancien secrétaire général du Haussariat entre 2012 et 2015.
Les enjeux de cette mission à quelques mois de la venue du Président Macron en Polynésie française sont importants : la commission fera sur le plan législatif des recommandations au 1er ministre, pour améliorer le fonctionnement du CIVEN, le comité d’indemnisation des victimes des essais nucléaires.
Roland Oldham compte bien profiter de la présence de la commission pour dire ce qu’il pense. Et de cette mission en Polynésie et de la loi Morin qu’il estime encore aujourd’hui être une loi contre les victimes.
Écoutez-le
Le député Moetai Brotherson accompagne la mission EROM à Moruroa, Hao, Rikitea et Tureia. Le député de la 3e circonscription sera mardi 2 octobre l’invité café de la rédaction radio. Il sera interviewé en direct par téléphone depuis les Tuamotu.
Avec Fangataufa, c’est l’un des deux sites nucléaires français.193 essais ont été tirés sur ses deux atolls entre 1966 et 1996. La commission présidée par la sénatrice Lana Tetuanui a aussi prévu de se déplacer à Hao, Rikitea et Tureia. Avant son départ pour Paris prévu jeudi 4 octobre, elle rencontrera les associations de défense des victimes des essais nucléaires.Ce sera le cas mercredi matin pour l’association Moruroa e tatou.
Pour rappel, l’origine de cette commission mixte paritaire de cadrage de la loi Morin. Sa création fait suite à la suppression du risque négligeable dans la loi Morin d’indemnisation des victimes du nucléaire. Elle est inscrite dans la loi égalité réelle outre-mer (EROM) promulguée le 28 février 2017.
C’est le gouvernement central qui avait obtenu à l’époque la création de cette commission craignant que la suppression du risque négligeable obtenue par les parlementaires polynésiens n’ouvre la porte à des indemnisations de malades de cancer sans lien avec les essais nucléaires.
Cette commission est composée de 12 membres pour moitié de parlementaires et pour moitié de personnalités qualifiées désignées par le gouvernement central. Sa composition est tardive. Elle s’est réunie pour la première fois le 28 mai dernier. Elle est présidée par la sénatrice Lana Tetuanui. Y siègent aussi les députés Nicole Sanquer et Moetai Brotherson. Gilles Cantal l’ancien secrétaire général du Haussariat entre 2012 et 2015.
Les enjeux de cette mission à quelques mois de la venue du Président Macron en Polynésie française sont importants : la commission fera sur le plan législatif des recommandations au 1er ministre, pour améliorer le fonctionnement du CIVEN, le comité d’indemnisation des victimes des essais nucléaires.
Roland Oldham compte bien profiter de la présence de la commission pour dire ce qu’il pense. Et de cette mission en Polynésie et de la loi Morin qu’il estime encore aujourd’hui être une loi contre les victimes.
Écoutez-le
Roland Oldham, Président de l’Association Moruroa e tatou