La 65ème édition de la Molokai Hoe aura lieu ce dimanche 8 octobre au matin.
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La célèbre course hawaiienne réunit chaque année l’élite du va’a hawaiien et Polynésien. Cette année, elle comptera trois équipages tahitiennes, à savoir, Shell va’a Maire Nui et Mihihere va’a (vétérans). Cinq rameurs du team EDT va’a sont également partis à Hawaii pour renforcer une équipe locale : l’équipe Red Bull. Suite aux critiques des internautes polynésiens, ils ont d’ailleurs justifié ce choix. Si le team Shell souhaite conserver sa domination sur l’épreuve hawaiienne, il devra venir à bout cette équipe reformée et prête à tout pour, enfin, renverser la suprématie tahitienne.
Dans un élan fraternel, pour la forme physique, ou encore pour l’argent, les théories sont allées de bon train sur les réseaux sociaux. Dans tout les cas, on sait que les rameurs hawaiiens suivent un programme d’entrainement spécial en vue d’accueillir la puissance des ténors d’EDT. C’est d’ailleurs leur plus grand défi. Ils doivent rapidement renforcer leur cohésion.
Pour pallier au problème, Heiarii Mama et Heiva Amo ont tout prévu. Ils se chargent de leurs entrainements depuis maintenant plus d’un mois. Reste à voir si ça suffira : Steeve Teihotaata, Hikutini Chevalier et Léon Hamatai ne sont arrivés sur place que la semaine dernière. Depuis, ils n’ont pas beaucoup eu l’occasion de ramer ensemble.
De l’autre coté et contrairement à son habitude le team au coquillage n’a pas brillé ces dernières semaines. Après un début de saison explosif (victoire au marathon Polynésie 1ere, un grand chelem au Tahiti Nui va’a, un titre de champion du monde longue distance etc.), l’équipage a terminé à la troisième place à la Marara Hoe le 23 septembre dernier et a fait l’impasse sur deux courses (la Air Tahiti Race et la Gerolsteiner Race).
Préparation poussée plutôt que relâchement. Pour les principaux concernés : il n’y a aucun doute : au niveau physique, ils sont prêts. Certes, ils devront faire sans Kévin Céran-Jérusalémy et Yoann Cronsteadt, deux de leurs éléments les plus puissants, mais, selon Roland Tere, ils ont un atout que les Hawaiiens n’ont pas.
« Notre atout, c’est vraiment notre façon de prendre des vagues. On arrive à passer des petites au plus grosses vagues, alors que les autres, lorsqu’ils terminent une grosse vague, ils arrêtent le surf et doivent ramer d’avantage. »
Le rameur expérimenté a tout de même remarqué l’appréhension chez les rameurs les plus jeunes, comme Manutea Million qui fait sa première saison dans la formation A. Mais même si la composition de l’équipe change, la stratégie, elle, reste la même.
« Notre objectif est de creuser l’écart dès le début de la course. Ensuite, on prendra le même cap qu’on prend depuis qu’on participe à la course. C’est un cap qui favorise le surf avec un fort courant de face. Si on n’arrive pas à s’isoler en début de course, on va gérer. »
Dimanche matin, vous pourrez suivre la course en direct radio avec notre journaliste Tauarii Lee.
Une semaine pour accorder les violons
Dans un élan fraternel, pour la forme physique, ou encore pour l’argent, les théories sont allées de bon train sur les réseaux sociaux. Dans tout les cas, on sait que les rameurs hawaiiens suivent un programme d’entrainement spécial en vue d’accueillir la puissance des ténors d’EDT. C’est d’ailleurs leur plus grand défi. Ils doivent rapidement renforcer leur cohésion.
Pour pallier au problème, Heiarii Mama et Heiva Amo ont tout prévu. Ils se chargent de leurs entrainements depuis maintenant plus d’un mois. Reste à voir si ça suffira : Steeve Teihotaata, Hikutini Chevalier et Léon Hamatai ne sont arrivés sur place que la semaine dernière. Depuis, ils n’ont pas beaucoup eu l’occasion de ramer ensemble.
Un atout que les hawaiiens n’ont pas
De l’autre coté et contrairement à son habitude le team au coquillage n’a pas brillé ces dernières semaines. Après un début de saison explosif (victoire au marathon Polynésie 1ere, un grand chelem au Tahiti Nui va’a, un titre de champion du monde longue distance etc.), l’équipage a terminé à la troisième place à la Marara Hoe le 23 septembre dernier et a fait l’impasse sur deux courses (la Air Tahiti Race et la Gerolsteiner Race).
Préparation poussée plutôt que relâchement. Pour les principaux concernés : il n’y a aucun doute : au niveau physique, ils sont prêts. Certes, ils devront faire sans Kévin Céran-Jérusalémy et Yoann Cronsteadt, deux de leurs éléments les plus puissants, mais, selon Roland Tere, ils ont un atout que les Hawaiiens n’ont pas.
« Notre atout, c’est vraiment notre façon de prendre des vagues. On arrive à passer des petites au plus grosses vagues, alors que les autres, lorsqu’ils terminent une grosse vague, ils arrêtent le surf et doivent ramer d’avantage. »
Le rameur expérimenté a tout de même remarqué l’appréhension chez les rameurs les plus jeunes, comme Manutea Million qui fait sa première saison dans la formation A. Mais même si la composition de l’équipe change, la stratégie, elle, reste la même.
« Notre objectif est de creuser l’écart dès le début de la course. Ensuite, on prendra le même cap qu’on prend depuis qu’on participe à la course. C’est un cap qui favorise le surf avec un fort courant de face. Si on n’arrive pas à s’isoler en début de course, on va gérer. »
Dimanche matin, vous pourrez suivre la course en direct radio avec notre journaliste Tauarii Lee.