En pleine période de campagne, ce ne sont pas les jeunes qui refuseront un petit travail en extra. Mercredi 4 mars, 200 demandeurs d'emploi ont été occupés à mettre sous pli les bulletins des différentes listes. Une opération organisée par le Haut commissariat en collaboration avec le SEFI.
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Au stade Boris Léontieff, à Arue, c'est la ruée vers les milliers de bulletins de vote qui vont être placés dans 170 000 enveloppes.
Elles seront ensuite acheminées dans les communes de plus de 2 500 votants dans les boîtes postales de chaque citoyen. "Ca va faire plus de 700 à 800 sacs de 10 à 15 kilos qui vont être récupérés ici et acheminés dans différents bureaux de poste", explique Teihotu Arles, chef de traitement du centre de courrier du Fare Rata.
Mais, ce qui impressionne surtout, c'est ce travail de fourmis qui s'effectue en harmonie dans chaque équipe. Les 200 volontaires se sont organisés au préalable pour savoir qui fait quoi ? "On a discuté, on met dans les enveloppes et eux passent les feuilles", confie Sarah Juventin en recherche d'emploi. "Il faut aller le plus vote possible", admet Noémie Piivai, elle aussi en recherche d'emploi.
Ce dispositif est original et propre à la Polynésie française, une collaboration intelligente entre le Haut-commissariat et le SEFI. "On demande à recruter des personnes qui sont sans emploi depuis six mois", explique Maddgi Vaccaro, directrice de la réglementation et des affaires juridiques au Haut commissariat
Elles seront ensuite acheminées dans les communes de plus de 2 500 votants dans les boîtes postales de chaque citoyen. "Ca va faire plus de 700 à 800 sacs de 10 à 15 kilos qui vont être récupérés ici et acheminés dans différents bureaux de poste", explique Teihotu Arles, chef de traitement du centre de courrier du Fare Rata.
Mais, ce qui impressionne surtout, c'est ce travail de fourmis qui s'effectue en harmonie dans chaque équipe. Les 200 volontaires se sont organisés au préalable pour savoir qui fait quoi ? "On a discuté, on met dans les enveloppes et eux passent les feuilles", confie Sarah Juventin en recherche d'emploi. "Il faut aller le plus vote possible", admet Noémie Piivai, elle aussi en recherche d'emploi.
Ce dispositif est original et propre à la Polynésie française, une collaboration intelligente entre le Haut-commissariat et le SEFI. "On demande à recruter des personnes qui sont sans emploi depuis six mois", explique Maddgi Vaccaro, directrice de la réglementation et des affaires juridiques au Haut commissariat
Municipales : ça trie et ça plie !