Nouvelle subvention accordée à la Sofidep pour la relance économique

Signature de l'accord de subvention entre le ministère de la relance et la Sofidep
Le ministre de la relance économique et le Président de la Société de Financement du Développement de la Polynésie française (Sofidep) viennent de signer un accord pour une nouvelle subvention de 400 millions de cfp.

Le montant de la subvention accordée mercredi 31 août à la Société de Financement du Développement de la Polynésie française (Sofidep) va lui permettre de poursuivre ses actions en faveur de la création et du développement des très petites et petites entreprises locales.

Les 400 millions vont être débloqués progressivement en fonction des porteurs de projets. Les fonds serviront en priorité aux petites entreprises durant leur phase de développement, au moment où les fonds sont particulièrement difficiles à obtenir.

Le ministre Teva Rohfritsch, s’est exprimé après la signature de la subvention, au micro d’Abinera Tematahotoa :

Signature de l'accord de subvention entre le ministère de la relance et la Sofidep

Une subvention pour que les petites et très petites entreprises puissent à leur niveau participer à la relance économique mais l’idée n’est pas nouvelle. En 2009, le pays avait déjà accordé le même montant, 400 millions cfp à la Sofidep. 144 entreprises avaient pu en bénéficier dont 79% pour des projets de création et 21% pour le développement de leur outil de production. Cette subvention avait également permis la création de 189 emplois et le maintien de 73 postes.

Dans ce nouveau projet, les îles ne sont pas oubliées. Les porteurs de projets d’autres archipels, pourront également bénéficier de cette aide.
Créée en 1999, la Société de Financement du Développement de la Polynésie française dit Sofidep, assure une mission publique de développement économique au service des entreprises dites petites à très petites. Une société qui aide les acteurs du secteur privé de Polynésie à réaliser et développer leurs entreprises en leur permettant de privilégier de conditions de financement plus souples notamment durant les périodes les plus risquées de la réalisation de leurs projets (l’investissement, l’innovation, la création, la reprise et le développement d’entreprises.)