La Nouvelle-Zélande verrouille son marché immobilier : quelles conséquences pour les Polynésiens ?

Queenstown, Nouvelle-Zélande
Le Parlement néo-zélandais vient d'adopter une loi restreignant drastiquement les investissements étrangers dans le secteur de l'habitat. Objectif : lutter contre la flambée des prix de l'immobilier. Les règles changent donc pour les investisseurs polynésiens.
Pour lutter contre l'inflation du secteur immobilier et favoriser l'accession à la propriété pour le plus grand nombre de ressortissants kiwi, le gouvernement néo-zélandais a décidé de verrouiller son marché immobilier.

Ces dernières années, la fiscalité kiwi très attractive et la beauté du pays ont poussé de nombreux Polynésiens à investir dans l’immobilier. Il va falloir maintenant s’adapter aux nouvelles règles.

Quel sera précisément l’impact de cette nouvelle législation sur les propriétaires ou les futurs  acheteurs polynésiens ? Quel est l’objectif recherché par le gouvernement travailliste ? Les réponses et explications de Marie-Christine Depaepe :

« La nouvelle loi touche surtout l’immobilier ancien. »


Les étrangers qui ont un permis de résidence en Nouvelle-Zélande (en majorité des Chinois, Britanniques, Indiens et Sud-Africains), ne sont pas touchés par cette interdiction tout comme les Australiens et Singapouriens, en vertu d’un accord de libre échange avec le pays du long nuage blanc.